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                            rabbin l de fLa loi rabbinique a-t-elle les moyens de devenir  une aide au renforcement des structures de l’Etat ?  

 

Ayant pris acte que parmi les options retenues, les communautés rabbiniques s’abstinrent dans leur majorité de retenir l’option préconisée par Théodore Hertzl, s’en suivit une importation d’habitudes, d’usages et de comportements qui, au fil du temps, oubliant le passé s’inscrivirent comme « parties de gouvernement »

 

Si le sionisme politique est passé de la conscience exilique, religieuse ou non, à la « conscience citoyenne » il en fut différemment pour le monde rabbinique qui est passé avec tous ses « bagages,  » d’un sionisme théologique,  dont il importait de suivre l’exemple,  à une autre forme de sionisme, différent selon quelques apparences  seulement, du conservatisme du ghetto ou du mellah.

 

Et c’est là que le bât blesse !

 

 Car ce Judaïsme de l’exil  dont les sages disent que le « maintien des mitzvots n’a d’obligation que pédagogique, afin de  se rappeler comment faire, une fois revenus sur la terre d’Israël » ou, pour aller plus loin « que le plus grand des sages vivant en exil se comporte comme s’il n’avait pas de D.ieu » et, pour conclure que « le plus grand des mécréants vivant en terre d’Israël a plus de mérite que le Juste vivant en exil » imposait une approche comportementale différente qui n’a été l’objet d’aucune considération !

 

Car, si nous allons plus loin dans les sous-entendus, nous ne serions pas loin de conclure, que « hormis la terre d’Israël » il ne saurait y avoir place au sacré !

 

Nous devons prendre acte que cette façon inadéquate de faire « Juif » devenait inappropriée chez les « sionistes politiques » qui ne purent s’empêcher d’appréhender   que l’identification à ces Juifs de l’exil ne permettait pas,  selon l’adage familier de faire « du neuf avec du vieux qui fait d’exil, n’avait d’autre ambition que de s’y maintenir !

 

Pour trouver sa place et tenir son rang, on pouvait s’attendre à des Etats  généraux de la Condition Juive qui auraient pris en compte la volonté légitime de l’adaptation.

 

Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire !

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