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      triniteIl faut nourrir méfiance et suspicion pour toute proclamation limitée au seul domaine des prérogatives divines. Car, la notion d’exemplarité, complexe et subtile, dispose d’un arsenal offensif novateur et singulier. Découvrir que le principe d’unicité entraîne l’homme au devoir « d’imitation » est une « tentation » souvent fatale contraignant l’homme à évoluer dans une dimension où l’implication du sacré expose l’homme à de sévères déconvenues.

Ainsi en est-il de la vérité dogmatique de la Trinité. Initiée par Tertullien, la Trinité se présente comme soutenance du principe selon lequel l’unicité divine serait constitutive de trois affectations spécifiques, pouvant, le cas échéant, agir au nom de la seule fraction représentée.

« Face à la révélation de la Trinité, il ne nous est pas demandé seulement le silence mais aussi la stupeur et la joie, car il s’agit, oui, d’une réalité inaccessible, infiniment plus grande que nous, mais aussi d’une réalité lumineuse: elle éclaire l’homme dans son esprit et dans son cœur, dans la contemplation et l’action.

         Cette révélation ne vient pas simplement satisfaire notre besoin de connaître Dieu; elle touche directement au destin de l’homme et de la création. Le salut, en tant que communion d’amour entre Dieu et l’homme, reflète les caractères des deux interlocuteurs qui la constituent: Dieu et l’homme. Alors l’homme ne peut être compris sinon à partir de Dieu: fait à l’image de Dieu, il est façonné sur le Christ, image parfaite de Dieu (Col 1,15). Les questions et réponses sur Dieu sont donc d’une importance fondamentale pour comprendre l’homme. 

            En connaissant le Père (l’Aimant[2]), le Fils (l’Aimé) et l’Esprit (l’Amour), nous entrevoyons que, dans son intimité la plus profonde, Dieu est dialogue, une vie d’amour entre trois Personnes. C’est ici que réside l’originalité de la conception chrétienne de Dieu, et c’est ici que l’homme trouve l’explication la plus vraie sur lui-même. » (extrait de ZENIT, le  monde vu de Rome)

 

 

Il est établi que ce principe ne peut être regardé que sous le biais de l’exemple donné. Or, quelle incidence historique peut tenir face à l’exemplarité de la Trinité ? Comment l’homme peut-il donner sens à sa vie si la Trinité est d’abord exemple ?

 En regardant  toute espèce de rapprochement historique, en l’occurrence politique, comme manifestation attestée de cette vérité théologale. Dans ces conditions la conscience politique n’est pas, accessoirement une potentialité plurielle, mais sa multiplicité doit être vue comme injonction morale absolue qu’encourage, sans défaillance le mystère de la « très sainte trinité. »

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