Flux pour
Articles
Commentaires

Iln’y a pas d’extrême droite en Israël ! Il n’y a qu’un nationalisme dont la définition et la vocation excluent le rapprochement avec ce qui prétend à une équivalence.   Définir ce nationalisme par le cynisme « d’extrême droite »   c’est lui faire endosser, par une analogie suspecte,    l’héritage sulfureux de ce qu’il est entendu de désigner par « extrême droite ! »

 

 Celle-ci  est  une affirmation politique qui relève , selon qu’elle  qualifie  la réalité Européenne ou l’appartenance Israélienne d’une différence notable de nature.    Le classement Israélien « d’extrême droite » est « abus de langage » parce qu’il est volonté de l’assimiler à un modèle réducteur.  Aussi,  éloigné de sa sœur Européenne  par les  effets collatéraux humanistes qu’il implique et qui le rendent étranger à toute tentation de comparaison, le qualificatif d’extrême droite résonne avec l’irrépressible incongruité des attributs inappropriés. 

 

   Espérée et voulue délibérément en Israël par certains courants, elle est la marque d’une  indéfectible assimilation et intégration partout ailleurs. Qualifier d’extrême droite,  telle ou telle mouvance de la conscience politique d’Israël c’est greffer sur le militantisme nationaliste une réalité qui lui est étrangère,  importée d’une vision du monde qui se rattache à une conception  étrangère.  « Extrême droite » est une désignation lourde de fatales conclusions aussi étrangères au sionisme qu’affirmer que le Christianisme serait une option juive !

Pourquoi cette contradiction apparente ?

Comme si l’identité impliquée dans le Renouveau Historique Juif ne pouvait se définir sans recourir aux modèles Occidentaux ! Comme si la revendication de l’authenticité passait nécessairement par les références à la civilisation. Mais vouloir que les frontières d’Israël  relèvent d’une  mise à jour de nature biblique n’a rien à voir avec le courant politique et historique qui né en 1789 se distingua par une opposition farouche aux idéaux de la Révolution  Française, milita pour un antisémitisme véhément, s’opposa à la République, s’engagea  pour la restauration monarchique, bref se fit remarquer par le conservatisme et revendiqua  « l’extrême droite » en référence au positionnement des députés ultra conservateurs à la Convention.

 

Nul besoin de recourir à Charles Maurras !   Le peuple qui révéla au monde le droit et la Loi dispose d’un véritable arsenal de désignations consacrées qui, sans pour autant devoir recourir à des emprunts témoignant de la promiscuité, confirmerait ainsi,  bien plus la recherche véhémente de l’authenticité que le fourvoiement dans la promiscuité !

 

Pour recourir à une formulation lapidaire, « Rentrer chez soi, vouloir que ce « chez soi »  s’inscrivît dans le cadre prioritaire de la Renaissance de la Nation Juive relève d’une des définitions du sionisme, pas de l’extrême droite fascisante.

 

PUBLICATION INTERDITE A www. Europe Israël et www.juif.org

Laisser un commentaire