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La  vertu qu’il faudra mettre à l’actif du général de Gaulle aura été, en l’occurrence,  de refuser de se laisser enfermer dans la désignation réductrice « d’homme de droite ou de gauche ! »  En référence à la position qu’occupaient à la Convention ceux qui étaient favorables à un progressisme à outrance et ceux qui étaient partisans du maintien de certains privilèges cette réalité n’est plus.

 

Par ailleurs, l’appellation de « droite » ou « gauche » reste tributaire d’une classification aux contours péjoratifs qui excluent par l’aveu même de la réalité identitaire une fraction non négligeable des composantes de la Nation.

 

La dénomination de « droite » ou « gauche » officialise un penchant arbitraire à la division en blocs de la réalité nationale et nul ne peut s’en prévaloir sans accuser une déviance rétrograde qui conduisit des années 60 à nos jours à renoncer, à l’exemple de « l’homme du 18 Juin, à leur emploi.

 

Les querelles intestines qui divisent actuellement la scène  politique française illustrent la nature du problème en révélant que la source de la difficulté est moins la contradiction entre Président de droite ou gauche que la refonte nécessaire de l’arsenal d’identification.

 

L’initiative du Président de la République aura permis cependant de faire apparaître l’absence de forteresses idéologiques au bénéfice de la « droite » ou de la « gauche » et de confondre les tenants du maintien d’appellations obsolètes dans une même désignation où l’unité indispensable récuse des identifications artificielles. Le « génie présidentiel » est là, rien que là !

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