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Jusqu’à l’avènement des démocraties, le Chef, qu’il soit élu, désigné ou imposé ignorait la place exorbitante de la séduction dans l’art d’être désigné.

Une manière de gouverner ignore cependant le risque majeur de la séduction, c’est lorsque le pouvoir politique est héréditaire. Le souverain exerce le pouvoir parce que son père le détenait, raison majeure qui exclut le risque de plaire ou l’obligation de rendre compte.

Aussi la Révolution en mettant à mort Louis XVI n’a pas seulement destitué les Capétiens, elle a inauguré une conception révolutionnaire du « sujet » qui passe à la qualité de « citoyen » nanti du pouvoir exorbitant de la désignation du Chef.

Habituellement objet de mépris, le « sujet », invité à désigner ses chefs sera estimé d’une considération subjective par le candidat à l’exercice du pouvoir, d’où le risque majeur du mensonge en démocratie.

Le souci de plaire n’est pas le seul danger, loin s’en faut. Ce souci peut impliquer aussi le risque de flatter la « bête » et de la réveiller. Ainsi Hitler parvenu au pouvoir par le jeu démocratique. La démocratie est, tout au plus, garante d’une sauvegarde mais elle ne protège pas d’une altération de la vérité.

Fort justement, Churchill disait « La démocratie ne vaut pas grand-chose , mais je ne connais rien de mieux!

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