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  8 MAI 1945   8 MAI 2011  

 Pour l’anniversaire de la fin d’un des plus tragiques épisodes de l’histoire de l’humanité, il m’est apparu utile de dissiper l’illusion criminelle qui ose qualifier les meurtres de civils Israéliens,   d’actes de Résistance, comparables à ceux réalisés par les maquisards Français, lorsque la France fut occupée par l’Allemagne nazie.

 Voilà une comparaison qui est  de nature à souiller la mémoire  d’illustres Résistants comme, Raymond et Lucie Aubrac, Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Georges Bidault, Léo Hamon, Serge Ravanel, Marc Bloch etc…en les créditant, non seulement d’une approbation du terrorisme palestinien, mais offense ultime, en leur reconnaissant une fraternité d’armes avec les… égorgeurs de bébés.

  Les responsables de pareilles comparaisons sont indignes parce qu’ils font semblant de confondre   une lutte pour recouvrer une liberté jamais connue avec le guerre de libération nationale du…peuple français ! L’audace du crime ne se couvre pas même de décence !

 

S’il est d’usage donc  dans le vocabulaire consacré, que les actions commises contre les objectifs civils Israéliens, s’assimileraient à des  actes de Résistance à « l’occupant » une telle perspective rend illusoire tout accord de paix réel et durable,  puisque la réalité israélienne est ainsi niée.

Il faut donc rappeler que, pour ce qui concerne la Résistance française à l’occupant nazi et à ses alliés, les collabos français,  la comparaison est d’abord mensongère, insultante et  offensante pour l’organisation que dirigea Jean Moulin sous les ordres du général de Gaulle.

Rappelons ce qu’a été la Résistance Française et quels furent ses objectifs : « Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l’effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis. » La Résistance aura des buts civils mais dans l’optique contraire : PROTEGER ! « Ils (les objectifs) sont également civils et cherchent à protéger les proscrits (communistes, Juifs, réfractaires) tout en formant l’opinion publique par la presse clandestine ou la diffusion de tracts… Ils sont enfin politiques, prévoyant, la victoire acquise, de prendre le pouvoir et de procéder à de profondes réformes.  (Encyclopédie Larousse)  

En effet, la Résistance Française ne s’attaqua qu’à des objectifs militaires. Elle ne réalisa l’exécution de civils qu’à la condition où ces derniers furent impliqués dans la collaboration avec les nazis. C’était l’allemand qu’il fallait bouter hors de France. C’était le Français traître qu’il fallait punir et personne d’autre !

On pourrait imaginer un scénario où les maquis auraient pu envisager de porter leur action directement en Allemagne. Des commandos de la Résistance Française ne sont jamais allés en Allemagne déposer des bombes dans les stades, les magasins, ou les écoles ! Le projet ne fut jamais discuté parce qu’il   ne fut jamais envisagé. Alors que compare-t-on ?

Comparer le crime barbare d’Itamar à un acte de Résistance comme on l’a lu dans une certaine presse, c’est  mentir effrontément, c’est déformer la vérité à des fins partisanes. C’est surtout insulter la mémoire de ceux qui ne se salirent jamais les mains dans le crime de civils et d’enfants. C’est volontairement mettre sur le même pied d’égalité des criminels de guerre sanguinaires et des hommes et des femmes organisés en groupes d’auto défense dirigés exclusivement contre les militaires allemands et les traîtres Français acquis à leur cause.

Rappelons-nous, un des premiers actes de résistance  fut réalisé par le Juif Gryspan à Paris contre un attaché de l’ambassade d’Allemagne, portant l’uniforme nazi. Comparer l’incomparable c’est être complice. Il est vrai que pour un certain nombre de medias occidentaux les enfants d’Itamar étaient des… colons.

En refusant à Guilad Shalit la visite de la Croix Rouge, les Palestiniens confirment qu’ils s’assimilent à une association de malfaiteurs, bien plus qu’à une organisation de libération. En s’attaquant à des civils, les Palestiniens deviennent des criminels de droit commun.  Quant à ceux qui les soutiennent, leur amnésie prend les couleurs de la forfaiture ! 

Non, vraiment le terrorisme palestinien n’a rien de commun avec la Résistance Française !

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