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 Si au moment de la Shoah l’aide américaine aux déportés Juifs fut parcimonieuse , cela s’explique pour une forte ‘raison par la distance de l’époque avec la spiritualité. Le président Roosevelt manifestait plus d’inquiétude sur la place des Etats Unis dans l’échiquier mondial que sur l’adéquation de la vocation américaine avec son idéal religieux.

Plus rien n’empêche aujourd’hui les USA de faire converger l »implication spirituelle de leur idéal Mais sur quelles bases ? Les USA forment une entité quelque peu différente des démocraties Occidentales. Tout en se fondant sur le principe démocratique reconnaissant l’exclusivité du pouvoir au peuple, la spécificité US a su préserver l’idéal de ses racines judéo chrétiennes.

Plusieurs indices rendent irréversible la détermination spirituelle de l’Amérique. Sur le papier monnaie US s’étire comme un défi les mots qui ont valeur d’engagement: » In God we trust !  » Il est d’usage que le Président nouvellement élu prête serment sur la Bible. Il n’est pas singulier que le président ou toute autre personne s’adressant a la Nation termine sa harangue en appelant la bénédiction divine. Les USA ne sont pas une démocratie opposant ses racines spirituelles aux vocations historiques. La démocratie US a su ménager un espace consacré à une séparation des pouvoirs sans pour autant renoncer à l’établissement d’une démocratie authentique. De tels comportement sont inconcevables, en France notamment.

L ‘idéal démocratique semble faire bon ménage avec les principes fondateurs de l’Eglise Évangélique dont il importe de saisir les singularités pour bien cerner les rouages de la démocratie d’outre Atlantique.

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