Arnold Lagémi

 Ce titre loin  de se vouloir accrocheur traduit la vérité géo politique du monde,  si on veut bien la considérer hors les préjugés, les mythes et les reliquats antisémites de la culture occidentale.

De toute évidence l’Europe en général et, la France, en particulier ont un problème lié à la rencontre  avec les courants extrémistes de l’Islam. Faute de s’être assurée de la compatibilité de ces deux conceptions de l’homme et du monde, on découvre aujourd’hui, que les Islamistes ne sont pas prêts à sacrifier la Charia à l’idéal républicain. Ce qui est  leur droit. C’était au pays d’accueil de s’en assurer…

Chacun reste sur ses positions et attend. « Attend quoi ? » On se le demande. Mais, pas grand-chose vers la sérénité ou la paix sociale. Une tension sourde, profonde exaspérée prend ses quartiers exposant  la paix sociale au risque majeur de la provocation.

Cela étant dit et constaté, voyons le monde. Un seul pays sur la planète est confronté au dialogue avec l’Islam, avec l’Islam radical, c’est Israël. Et, ce pays n’est pas reconnu par le monde arabe…Ce seul pays expérimente,  presque chaque jour,   les tendances radicales de l’Islam qui se partagent le pouvoir réel dans les différents pays Arabes. Et ce pays qui s’efforce de poursuivre un dialogue boiteux, chancelant et fragile n’ignore pas la volonté arabe de le rayer de la liste des vivants. Et, pourtant, il ne cesse de dire qu’il est prêt au dialogue…Et le dialogue de fait est établi. Pour s’en convaincre, il suffit de se promener à Jérusalem !

Déjà, ce dialogue engagé, rompu, en attendant d’être repris,  donne aux dirigeants Israéliens l’habitude exceptionnelle du dialogue, de la négociation, avec l’Islam radical, réalités inenvisageables en France puisque le problème est nié.

Il n’y a pas de doute que lorsque la nécessité d’ouvrir des négociations apparaîtra comme l’étape inéluctable, c’est à Israël qu’on demandera le « comment faire ? »

On peut d’ores et déjà s’étonner que les pouvoirs publics n’aient pas pris la mesure de la  nécessité d’Etats Généraux où chaque partie fera valoir ses droits en exposant les points fondamentaux  de la laïcité d’une part et de la vision radicalisée d’un Islamisme rigoureux d’autre part.

Quand on en sera à l’établissement d’une espèce de Concordat, nul doute que l’expérience israélienne  sera requise et qu’on pourra regretter de ne pas avoir compris plus tôt « qu’Israël » est de bien des points  de vue, «  l’avenir du monde. »