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L’affaire remonte t-elle à Jésus ainsi qu’à la croyance que son sang avait valeur expiatoire, que le sang de son martyre « retomberait sur nos têtes ? » Ou bien est-elle liée au fantasme que le sang juif de France ou de Tel Aviv a la même vocation anti arabe et que le répandre correspond à une initiative de salubrité. Quoiqu’il en soit, une hiérarchie du sang est, de facto, établie par le meurtre de civils Juifs Français. Elle ne cessera qu’avec une politique proportionnée. Certainement pas par des discours.

Cette tragédie impose une réflexion et doit conduire à des conclusions pratiques :

Les Juifs de France ne sont pas en sécurité et le meurtre abject de Toulouse confirme les mises en garde d’Ariel Charon.

L’ennemi ne fait pas la différence entre le Juif Français et l’Israélien.

A moins d’une politique foncièrement différente, tout laisse conclure à la probabilité de la récidive.

Ne pas avoir compris le message que signifiait l’insulte à des voyageurs en partance pour Israël, insultes et agressions proférées à partir d’un aéroport français a encouragé l’escalade.

Avoir permis l’entrée et la résidence sur le territoire national, d’individus condamnant la démocratie, a des conséquences dont la tragédie de Toulouse est l’illustration.

Ne pas avoir vérifié la compatibilité de certaines conceptions religieuses et philosophiques extrémistes oblige à payer un prix dont Toulouse est un acompte…

Au moment où le Sud d’Israël est l’objet d’un bombardement cynique et inique, l’ennemi frappe les Juifs résidant dans un « pays ami !!! » confirmant ainsi, au regard de l’ennemi, l’absence de différence de statut entre les fils d’Israël.

Observer une minute de silence ou faire des discours ne remplaceront pas la nécessité de modifier la politique pro arabe du gouvernement français.

C’est la mission de protecteur des Juifs dans le monde que préconisait Jacques Chirac dans son discours de Janvier 2005, comme vocation de l’Etat Juif qui interpelle aujourd’hui !

« Je n’ignore pas les inquiétudes, parfois les angoisses qui étreignent le cœur de nos compatriotes Juifs. La mémoire juive, c’est la mémoire blessée d’un peuple qui, tout au long de son histoire a été dispersé persécuté, avant de connaître l’horreur de l’extermination. Cette blessure suffirait à elle seule à justifier, si besoin était, la nécessité d’un Etat dont l’existence même garantisse le plus jamais ça. »

L’horrible affaire de Toulouse n’est-elle pas le retour du « plus jamais ça ? »

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