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Tous comme les autres peuples, nous avons le droit d’avoir nos malades, nos fous, nos escrocs ! C’est de ces derniers, dont je voudrais vous entretenir aujourd’hui. Il est vrai que « l’antisémitisme se vend bien » et que certains chez nous, par une décomposition de la conscience, dont la présence ne devait pas être très contraignante,   ne placent  aucune limite à utiliser l’argument anti juif pour directement ou non, « faire de l’argent ».

L’antisémitisme est partout et le débusquer devient un impératif catégorique, quand bien même le fruit obtenu ne serait qu’une ébauche. Comme si les ennemis d’Israël n’étaient pas assez nombreux pour qu’il faille forcer la griffe. Ces business men habitués à « faire du fric, avec l’intouchable »   ont très vite compris l’avantage qu’ils pourraient obtenir à distinguer de  l’antisémitisme dans le moindre frémissement   critique.

Ces prétendus sionistes sont traîtres à la Nation et lui portent un préjudice certain !

Le procédé est indigne. Récupérer la souffrance et l’humiliation d’Israël pour « faire du fric » renforce l’argumentaire antisémite et demeure une attitude criminelle. Prendre la défense d’Israël, militer pour un sionisme véhément,  oblige à une déontologie incontournable où aucune place ne doit être accordée à un éventuel bénéfice personnel.

Il y a des causes qui impliquent, qui exigent l’éradication de toute donnée d’intérêt économique. « Toute peine ne mérite pas salaire » Encore faut-il s’entendre sur le sens de « salaire »  La Shoah, la sécurité des Juifs dans le monde, la défense d’Israël, le sionisme,  ne peuvent s’accommoder d’un intérêt financier quelconque. On ne fait pas « de l’argent » par la Shoah ou la défense de l’Etat Juif !  On y perdrait son âme et son crédit. Aucune similitude, bien entendu,  avec une collecte de fonds, visant, par exemple, à renforcer telle ou telle institution.

Ce que je dénonce ici, c’est l’intérêt personnel obtenu par le crédit de valeurs et vertus qui, par définition, doivent être servies bénévolement. Que des rabbins « fassent de l’argent » par des « ventes de bénédictions » est du même acabit.  Qu’on vende de la pub, au milieu d’une étude juive,  fait perdre à celle-ci tout l’avantage qu’elle aurait retiré d’une neutralité véhémente  ne l’entraînant  pas vers des compromissions disqualifiantes.

Et pourtant !

Les antisémites voient leurs arguments renforcés par de telles attitudes. Et que des « religieux » s’en mêlent situe l’offense au niveau de l’incompatible, du contradictoire et de l’inacceptable. « Faire de l’argent » en exploitant l’émotion, l’affection s’inscrit dans le cadre des fautes irrémissibles, parce que ce qui fait la force d’un engagement, c’est précisément son positionnement en dehors d’un intérêt quelconque, hormis la satisfaction d’avoir accompli son devoir !

Placés au devant de la scène de tels mercenaires font illusion sur leur vocation. Ils retrouvent un des risques de la condition juive, le danger du veau d’or ! En dépit de cette dénonciation, « ces chevaliers d’industrie », ces «buveurs de larmes » sont minorité mais leurs pourvoyeurs, nombreux, trop nombreux,  ne sont pas, pour autant, dispenser de l’obligation de SAVOIR !

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