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La multiplicité des signes de rejet de « l’entité sioniste » n’étant pas, à la seule initiative de l’Etat de Palestine et du monde arabe, mais, atteignant et gagnant à sa cause, de nombreux,  sinon,  la plupart des intellectuels et penseurs non-Juifs, se pose la double question du maintien de l’ouverture culturelle vers l’Occident,  ou la nécessité du « repli stratégique » le temps que durera la phase aigue de cette hostilité sans masque.

L’entité sioniste » n’est pas la seule concernée par cette vague d’hostilité croissante envers l’Etat Juif. De plus en plus d’intellectuels commencent à manifester des réserves sur l’ampleur meurtrière et barbare de la Shoah et certains d’entre eux n’hésitent plus à confirmer qu’ils sont séduits par les thèses du révisionnisme, voire du négationnisme.


Face à cette déferlante antisioniste pour le côté officiel de cette mentalité ascendante et antisémite pour la vérité cachée ainsi dévoilée, se pose la question de la position que doit adopter la culture juive, voire la civilisation hébraïque :  Ouverture prudente et vigilante ou repli stratégique, ferme et sans concession ?

En période de guerre, quand bien même, celle-ci reste, en l’état,  une « une guerre des mots » nous savons que, souvent le discours empoisonne les âmes avant que d’armer la main qui frappera. Nous constatons que, pour les villes d’Israël, notamment, celles du Sud du pays, le passage aux « voies de fait » s’est réalisée dans l’indifférence des donneurs de leçons,  les « mots »  recouverts, pourtant,  par l’armure d’acier des fusées et  missiles, n’autorisant pas, pour autant, Israël, à pratiquer une légitime défense cohérente, dissuasive et efficace.


Dans ces conditions, le « repli », le « retour vers soi » paraissent s’imposer. Il faut n’avoir à l’esprit que la face ténébreuse des témoins qui,  quand bien même illustres,  tels Victor Hugo ou Emile Zola connurent le passage obligé vers l’antisémitisme. Ce maintien nécessaire  d’une prudence fondée,   aidera à prendre en considération l’antinomie de la culture juive par rapport à celle qui ne l’est pas, et ramènera à la réalité,  des esprits naïfs qui crurent que l’intérêt sincère des amis non Juifs entraînait, telle une fatalité pro juive et pro sioniste, les idéologies et  croyances diverses dont  ces mêmes amis sont les véhicules et les vecteurs.


A ces amis de donner les signes tangibles de courage,    attendus et escomptés avec une telle espérance,  qu’elle n’en pourra  en dissimuler les contours messianiques et autorisera alors et, alors seulement, les Juifs d’Israël et du monde à proclamer avec Thomas Jefferson, Président des Etats Unis d’Amérique, « Pour tout homme, le premier pays est sa patrie et le second, c’est la France. »


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