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Soutenir qu’on peut être antisioniste sans être antisémite est un faux débat visant à neutraliser une des  conséquences les plus dramatiques  de l’opposition au sionisme: la volonté d’anéantissement de l’Etat Juif.  Être antisioniste, de la façon, dont on l’entend depuis quelques années, n’est pas, n’est plus un désaccord avec  tel ou tel aspect de la politique menée par le gouvernement israélien, c’est nier  la légitimité,  par laquelle l’Etat d’Israël justifie sa place parmi les nations.

L’antisionisme a passé le cap de la critique circonscrite pour se hisser à accusation globalisante, rejetant « la présence d’un seul Juif sur la terre de Palestine. »  Ce radicalisme proche du nazisme, notamment par la généralisation de la volonté exterminatrice ne reconnaît pas à  l’Etat d’Israël le droit de vivre. Il n’hésite   plus à poser, comme principe intangible, irréfutable, l’impossibilité  israélienne d’amélioration. Le sionisme, expression de l’arbitraire et de l’inique est belliqueux. Il est   préjudiciable pour les Arabes du Moyen Orient, et, par conséquent représente un risque potentiel pour la stabilité et la paix dans le monde.

L’antisionisme est donc une idéologie meurtrière  visant à l’anéantissement d’un Etat,  de  sa population et de ses sympathisants.

La contestation ayant pour objet de remettre en cause la légitimité de l’Etat d’Israël, attaque directement chaque Israélien dans sa sécurité personnelle,  en l’exposant à la  différenciation par  l’incitation à une haine de type racial dont il devient l’objet.

Cette vision  n’est pas susceptible d’accommodement, puisque tout  israélien, inscrit sa citoyenneté dans le cadre du processus sioniste ayant abouti à la proclamation de l’indépendance d’un Etat Juif. Il constitue donc une « discrimination exercée à l’encontre d’un peuple, en raison de son appartenance nationale » et devrait « tomber sous le coup des lois françaises, voire européennes. Et, pour en doter la teneur d’un  caractère inéluctablement discriminatoire , le désir des Nations de faire abandonner « la spécificité juive » à l’Etat d’Israël,  reste un des signes révélateurs de la  volonté délibérée du monde de sélectionner, en place et lieu des Israéliens,  les seuls  points d’ancrage par lesquels Israël prendrait une dimension  que le monde agréerait. La volonté d’indépendance est ici niée à l’avantage d’un Etat vassal !

L’antisionisme  reste donc une expression unique, exceptionnelle dans l’histoire du monde contemporain de la tentative de faire disparaître un Etat, une Nation par la critique de ses principes fondateurs. On n’était pas allé si loin pour l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste ou le japon militariste Il n’existe, pas, en effet, d’autre conception historico politique qui  viserait,  non pas,  telle orientation de la politique concernée, mettant  à l’abri ses habitants du processus de critique limitée, mais qui s’attaquerait à la légitimité globale de l’Etat concerné, population civile incluse !  Dans cette optique, la critique ne cesserait qu’avec la disparition de l’Etat en question.

Tout citoyen israélien est donc désigné à subir impunément une marginalisation de type discriminatoire  et les différentes condamnations d’Israël à l’ONU, encouragent, de fait,  la rupture avec   l’Etat Juif. Que certains israéliens critiquent leur gouvernement ne les épargne pas, cependant, de l’accusation de collusion avec « l’entité sioniste. » La ségrégation ne pouvant être mise en doute, par le radicalisme, sans cesse appuyé,  que prend la forme contemporaine de l’antisionisme, on ne peut qu’être surpris du « silence » des Juristes Juifs (ou non Juifs) à ce sujet.

Affirmer l’antisionisme, se confond avec la volonté d’anéantissement d’Israël. Il échappe donc à l’attribut  d’opinion pour rejoindre le qualificatif pénal  d’incitation  au crime.


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