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Par Arnold Lagémi

On savait que le mot démocratie recouvrait une réalité différente selon qu’elle s’exprimait en Orient ou en Occident. Mais le non-sens rejoint là le contradictoire,  voire la manœuvre bassement politicienne.

Les dernières élections législatives pour la fraction arabe habitant la Palestine ont donné le Hamas vainqueur à la majorité absolue ?

De facto, Abou Mazen est destitué!

Toujours, selon les critères habituellement définis, sur quelle majorité parlementaire s’appuie donc Abou Mazen, pourmener sa politique,  parler,  négocier , décider au nom d’une population qui lui a retiré sa confiance ?

L’Occident est conscient de cette contradiction ! Pourquoi se tait-il ? Quel que soit l’avenir de négociations ou  de décisions éventuelles,  tout laisse à penser que le Hamas, (et il aura raison) fera entendre sa voix qui s’opposera aux conclusions auxquelles sera parvenu Abu Mazen !

Alors, pourquoi ces pertes de temps programmées ? Pourquoi ce silence tacite, quand il apparaît inévitable qu’on devra revoir les décisions prises  à la lumière du scrutin ?

D’où vient, dans ces conditions l’assurance d’Abas, alors que selon une approche basique des règles démocratiques, il est déchu, ayant perdu toute assise démocratique ?

Au moment où de nombreux pays Arabes semblent remettre en question les fondements mêmes sur lesquels ils sont dirigés, il est singulier de voir, pour cette question particulière, de l’avenir des Arabes de Palestine, l’Occident soutenir l’arbitraire!

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose !!!

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