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On arrive à ce piège fatal par l’aveu d’une confession religieuse. En effet, toute identité de nature religieuse implique la lutte avouée pour la suprématie. Les « grandes religions monothéistes » n’échappent pas la règle. Sauf le Judaïsme qui a remplacé la concurrence par l’aveu d’une identité salvatrice universelle échappant à la comparaison hiérarchique.

Les fervents de ces idéologies ne perçoivent la réalité que par le biais d’un exclusivisme primaire pour ne pas dire primitif ! « Hors de moi, point de salut! ». La conversion devient le moyen de récupérer les »brebis perdues » et le primat de la religion vers laquelle on se tourne consistera d’abord et essentiellement à opérer un véritable « lavage de cerveau » où la forme de religion qu’on se prépare à abandonner apparaîtra dépassée désuète et disqualifiée.

Une structure idéologique qui classe la conversion comme suprême vertu est l’indice déterminant que cette idéologie implique la violence comme donnée irréductible la relation.

Pour l’anecdote, nous observerons que le recours à la force ne singularise pas seulement la conversion mais s’applique inexorablement à toutes les données fondatrices de la religion. L’une d’entre elles pèse de tout son poids de négation de la tolérance: Le recours au merveilleux contraignant est une des bases d’une vision théologiques.

Le « miracle » déterminant le classement hiérarchique se présente en cause première du primat. La divinité de Jésus se fonde sur le miracle de la résurrection.

Le miracle est atteinte au libre arbitre. La pratique religieuse draine l’inévitable conversion. comme donnée irréversible sur laquelle s’appuie la suprématie religieuse. Nous sommes là dans la négation de l’humanisme.

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