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On ne voit pas l’intérêt de la   requête  de l’Autorité Palestinienne à l’UNESCO, satisfaite désormais,  et  consacrant la ville natale du Christ au palmarès des lieux patrimoniaux de l’humanité. Hormis l’avantage politique  qui résulte de la tentative désespérée  de se fabriquer une histoire  et de s’octroyer des racines qui n’existent pas, les raisons invoquées, à la demande palestinienne, à savoir le manque d’entretien du bâtiment, par Israël restent fantaisistes.

Que Bethléem figurât parmi les lieux consacrés par l’histoire était déjà une vérité consommée depuis la naissance de Jésus. Sa seule mention dans les Evangiles en faisait déjà, une référence universelle qu’il n’était pas nécessaire que l’Unesco confirmât. Mais  en formulant sa requête, l’Autorité Palestinienne se comporte en associée, de fait, d’une histoire qui,  bien que n’étant pas la sienne,  elle se croirait obligée d’entretenir, de sauvegarder et de protéger.

La demande de classement de la ville de Bethléem au patrimoine mondial  place d’abord  l’Autorité Palestinienne comme gouvernement d’un  Etat légitime et souverain. Que cette  requête soit acceptée et son objet satisfait,  confirment que l’Indépendance de la Palestine ne sera plus, quand le moment surviendra, qu’une régularisation.

Une ville palestinienne consacrée par la reconnaissance de l’UNESCO, confère une place à l’autorité palestinienne dans la cour des grands. Point n’est besoin de justifier quoi que ce soit d’autre, la reconnaissance de l’UNESCO ayant valeur de carte d’identité nationale.

Que d’un point de vue formel et procédurier, les Etats membres de l’UNESCO aient pu recevoir la requête palestinienne avant que l’Etat de Palestine n’existât,  en dit long sur le désir des instances internationales de faire apparaître coûte que coûte la réalité nationale palestinienne ; quand bien même cette dernière se réaliserait par le biais d’un détournement de l’histoire.

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