Flux pour
Articles
Commentaires

En préalable, oser une telle question, implique d’imaginer des ouvertures qui, peuvent se révéler des impasses pour celle ou celui dont le questionnement alimenté par la vanité ne conduira à rien, sinon à sacrifier à… Eole, Dieu du vent !  Il semblerait que la souffrance, soit, du point de vue hébraïque, une épreuve ! Pourtant, de nombreux courants la réduisent à une sanction, voire une expiation. Si l’influence du Christianisme est patente, on ne peut nier la place et le rang que cette orientation de la pensée a dans le Judaïsme.


Si l’assise de la souffrance est rémunératrice, elle serait liée aux conséquences de nos actes. L’irrespect des lois serait passible ici et maintenant de la sanction ! Ainsi que le soutenait un Maître du temps. La gravité d’un tel discours n’est pas de savoir si c’est vrai ou pas. L’énormité réside dans l’ingérence.


Un Maître  ne peut parler ainsi. Il s’avouerait l’égal, mais, beaucoup plus grave, il commettrait la faute rédhibitoire de savoir et de prévoir la décision. Une telle soutenance affirmerait en présentant la punition comme sanction payante et souffrante que l’homme responsable du manquement est informé qu’une procédure est engagée contre lui. On ne peut être accusé et condamné pour une erreur dont on n’a pas conscience. Etc….


La comparaison est osée mais certains Maîtres en descendant les marches de l’Escalier rabbinique devraient se rappeler que chez les Romains, il y avait du bon, comme cet esclave qui tenait au dessus de la tête du Consul victorieux, montant les marches du Capitole,  sous les hurlements historiques du peuple romain en lui chuchotant à l’oreille : « Souviens toi, César que tu n’es qu’un mortel ! »


Trop de nos Maîtres sont abandonnés à cette ferveur naïve qui leur font négliger le chuchotement de la vieille grand-mère juive : « Rabbi n’oublie pas, ma mère te changeait tes couches. » Et si elle avait le temps, elle rajoutait : « Perds l’habitude de te faire appeler « Morénou, harav, Notre Maître, lumière d’Israël » Et vraiment, si elle sentait qu’elle pouvait poursuivre elle rajoutait dans un fou rire : Ton prénom, c’est Abraham, alors qu’on t’appelle BiBi, en rajoutant un sss à la fin, ça fera BIBISSS, et tu te représenteras puisque le peuple te dit: Bis!


ON PEUT ÊTRE SÉRIEUX, SANS SE PRENDRE AU SERIEUX!

Laisser un commentaire