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Nos Maîtres nous ont enseigné que « le paganisme et l’idolâtrie tels qu’ils étaient pratiqués dans l’Antiquité ou lors de l’entrée en Canaan n’existent plus. » Toutefois, il y a un paganisme propre à chaque temps. Et, c’est, en principe, le rôle de nos Maîtres que d’en tracer les contours pour la période qui est la leur…Aussi, avec leur accord, définirons nous le paganisme d’aujourd’hui comme la tendance à se comporter comme si l’Unité de l’homme, renvoyait à l’Unité de D.ieu mais pouvait se dispenser de renvoyer à une autre Unité tout aussi essentielle que les précédentes: l’Unité de la Terre d’Israël et l’Unité de Jérusalem.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons nous, que la découverte du monothéisme, antinomie radicale du paganisme a été confirmée par la Révélation mais doit être mise à l’actif, d’un homme, Abraham, qui par un travail solitaire arriva à la conclusion qu’en dépit de ses contradictions, l’homme se fondait sur l’unité de ses tendances et que cette unité le renvoyait vers une autre Unité, Source de toute chose.
Tout se passe comme si la tendance au paganisme ou au polythéisme était une prédisposition innée et que, s’en dégager restait un préalable incontournable, ce que confirme les Pirké Avot (paroles des Pères) Him, ein dereh erets, eïn Thora, ce que je traduirai : « L’observance des Mitsvot doit être précédée d’une victoire sur soi même. » Et cette victoire, réside en l’aptitude à refaire seul, le parcours d’Abraham. Si le père du monothéisme s’est vu préposer l’Alliance de la circoncision, qui reste une action au seul bénéfice de l’homme, c’est que la capacité d’éloigner le paganisme est, elle aussi, la conséquence de la grandeur exclusive de l’homme.
La perspective ainsi tracée placera les descendants dans la filiation des grands fondateurs. Moïse ne put donner une portée pratique à la Thora que, dans la mesure où le « travail préparatoire » avait été accompli. Mais il est tout aussi évident que, si ce préalable du parcours abrahamique ne s’est pas réalisé, il y a risque que les pulsions païennes reprennent priorité dans les motivations.
Où se situeraient de telles incidences dans le parcours du politicien israélien ? La réflexion sur l’unité de l’homme passe chez celui qui s’est proposé comme leader de son peuple à une prise en considération d’une unité encore plus enveloppante, plus globalisante qui implique une autre unité, toute aussi essentielle, que la confrontation avec l’Unité de sa personne ou l’Unité de son Créateur, c’est l’Unité de la terre d’Israël et celle de Jérusalem. Le politicien Israélien, l’homme de pouvoir est plus que tout autre concerné. En effet, les politiciens étrangers n’ont pas la préoccupation d’activer ou de freiner la réalisation de l’unité territoriale du pays dont ils ont la charge. En Israël, oui !!!
Or, la « nature ayant horreur du vide, » si cette préoccupation de l’Unité de la terre d’Israël ne fait pas partie des préalables assimilés par le politicien, les pulsions païennes inhérentes à la nature humaine reprendront force et vigueur et la relation à la terre sera toujours préoccupation, mais dans une vision contraire à l’Unité et deviendra l’édification d’une valeur contraire. Ce sera l’abandon de tout ou partie de la terre, définition de l’hérésie païenne pour les hommes de notre temps. Car, le maintien de l’intégrité de la terre, (tout comme le parcours d’Abraham) s’il n’est pas une assurance protégeant du paganisme, n’en reste pas moins dissuasif de ce risque, parce qu’il oriente, protège stimule et détermine le cadre du déroulement de l’histoire. Abandonner la terre à l’ennemi, c’est ôter le support à l’exercice du culte authentique. C’est s’exposer au risque de la perturbation des valeurs définissant Israël, parce que c’est oublier que « le racha (méchant) qui vit en terre d’Israël a plus de mérite que le sage qui vit en Exil ! »
Monsieur Lagemi
je lis avec toujours beaucoup d’interet vos articles, ou j’apprend beaucoup, je suis comme vous certaine et désolée que nos politiciens ne voient pas, ou plutot ne veulent pas voir, à quel point notre terre est notre peuple, et continuer à ceder, c’est se tuer nous memes. Que faudrait il faire? ou faudrait il en arriver pour qu’enfin, la lumière se fasse chez eux? je suis de nature optimiste, mais j’avoue à force de les ecouter, etre plus pessimiste que jamais, quand on voit l’unité internationale pour condamner, fustiger, denigrer Israel, cela ne semble pas encore suffisant.
Il me reste à me dire que des voix comme la votre vont se lever chaque jour un peu plus, pour qu’advienne la verité. BH.
shavoua tov
hanna
Chère Hannah,
Le front de la haine ne se serait pas constitué si nous n’étions RIEN!!!
Israël est de retour partout et en tout. Le monde ne le supporte pas. Si vous avez une minute, lisez la petite histoire que j’ai publiée ce matin sur le…chauffeur de taxi!!! Je ne suis pas idéaliste. La roue tourne. Gardez confiance. Israël revient chez lui . Forcément ça trouble, ça crée des problèmes. Courage, confiance. Le R.ocher d’Israël est là!
Chavoua tov Hannah
pourquoi avez-vous attendu si longtemps pour permettre aux gens de s instruire ?
Pour leur laisser le temps d’apprendre à lire !!!!
Merci pour votre compliment.