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Les discours, proclamations et propos divers tenus par les politiciens Israéliens de tous bords sur la nécessité d’un accord de paix, atteignent désormais un surréalisme d’une telle amplitude, qu’à l’évidence, ils nous invitent à dépasser le premier niveau de lecture, pour cerner l’essence des objectifs et desseins qui sont assez éloignés de l’appréhension première ; laquelle vise plus à la digression inévitable qu’à la persuasion de l’inimaginable.

Par contre, franchissons les frontières et prêtons attention. Là, point de discours codés ou d’affirmations à soumettre à des esprits incisifs ou visionnaires : « Nous ne voulons pas d’Israël ! Nous voulons sa destruction ! » Les intentions sont affirmées. Les objectifs sont précisés et les arsenaux se constituent. Et, comme, il n’y a pas d’exemple dans l’histoire où les hommes aient fabriqué des armes sans être amenés à s’en servir, tout laisse à penser, qu’à moins d’évènements fortuits et inopinés, les protagonistes doivent se tenir prêts.

Parmi les pays ayant le sens de la retenue, il est rare qu’on ait fait part de ses intentions, quand on projetait d’ouvrir le feu. A la veille de la guerre de 67, Moché Dayan affirmait qu’ « Israël n’était pas prêt à l’affrontement » Et lorsque Abba Eban rencontrait de Gaulle à la veille de la Guerre des Six jours, la décision d’attaquer préventivement était déjà prise.

On voit mal d’autres issues désormais possibles qui empêcheraient les armes de se substituer à la défaillance des mots. Prenez les discours des responsables  Palestiniens tenus, tant chez eux qu’à l’extérieur, tous font référence au conflit inévitable.

Alors !!! La situation est arrivée à un tel niveau de décomposition des volontés et de déliquescence des obligations,  qu’on ne s’étonne même plus quand l’adversaire ne respecte pas les trêves pourtant signées. Comme si on savait, que le débat allait dépasser le cadre des tribunes feutrées pour rejoindre le champ de toutes les vérités, qu’en Occident, on appelle le champ d’honneur, parce là, un peu comme chez les enfants porteurs de bombes, seule la mort apporte ce qui nous manque le plus. On comprend mieux pourquoi les meilleurs esprits d’Occident sont ceux qui soutinrent « que la vie est absurde. »

Manitou enseignait « le vrai croyant, c’est celui qui désigne Thorat Haïm (la Loi de Vie) par Thorat Larziz (Loi chérie)

Nos adversaires en sont loin. Ils sont détestables parce qu’ils vont nous obliger à faire ce que savons faire quand nous y sommes obligés,  « suspendre » le temps de rétablir l’ordre des priorités, les impératifs de cette « Thorat Larziz. »

NB/ Un chaleureux TODA RABBA et KOL HAKAVOD au présentateur vedette de la Fox News, Glenn Beck qui, hier 24 courant, accompagné d’un millier d’Evangélistes de tous pays venus  au Kotel affirmer leur  amour pour Israël, au cours d’une manifestation appelée « Restaurez le courage en Israël. »

Quelles que soient les intentions non dites ;  en ces heures d’épreuve, entendre un millier de non Juifs crier face au Kotel : Am Israël Haï (le peuple d’Israël vivra) est lourd d’une résonnance d’espoir et de confiance en l’humanité.

 

Une Réponse à “LA PAIX QU’ON NOUS PROMET CACHE MAL LA CERTITUDE DE LA GUERRE !”

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