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 Telles que les choses se passent, les Israéliens subissent l’ingérence de fait,  par laquelle certains Juifs de Diaspora s’arrogent le droit, non seulement de la critique qui resterait légitime,  si certains ne dépassaient pas les bornes,  mais suggérent  le choix ou la conduite politique

Il semblerait dans ces conditions que l’identité  juive, ait  un caractère universaliste  d’une telle intensité qu’elle recouvrirait en les  impliquant les droits du citoyen israélien, dont on pourrait, sans gêne ou retenue, conseiller voire guider et orienter les choix politiques.

Dépassons l’aspect formel et allons plus loin. La plupart de ceux qui justifient  cette ingérence qu’ils estiment fondée au nom de l’universel juif,  considèrent, de bonne foi, leur identification à cet Etat, comme étant de nature affective, psychologique sinon juridique. Ils estiment donc que la spécificité de la relation justifie l’immixtion. Il n’en reste pas moins évident que cette attitude est irrecevable, car elle pourrait donner l’illusion d’une  citoyenneté limitée avec les déviances qui s’en suivraient. La libre critique est une appréciation, (positive ou négative)  qui se prétend  objective portant  sur une réalité dans laquelle la   responsabilité n’est pas engagée.

L’ingérence, c’est profiter de ce penchant affectif pour suggérer, recommander, telle ou telle option politique. C’est de plus, ne pas reconnaître aux Israéliens, le droit de décider librement, sans contrainte, pression ou oppression d’aucune sorte, de l’orientation politique de leurs dirigeants.

Il faut cependant, préciser, que l’Etat Juif au sein de la judéité mondiale tient le rôle difficile de frère aîné, de rappel permanent à la nécessité de l’Alyah.   Toutefois, l’ingérence, par la substitution et l’intrusion d’individus extérieurs à la réalité israélienne, constitue une atteinte au libre exercice de droits élémentaires et fournit un prétexte aux ennemis de l’Etat qui ne manqueront pas de renouer, par le biais de l’ingérence  avec les mythes éculés du complot juif

Une Réponse à “La question n’a pas pris une ride: les Juifs de Diaspora ont-ils le droit d’intervenir dans la vie politique israélienne ?”

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