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La politique de « regroupement familial » inaugurée par le Président Giscard d’Estaing et son Premier Ministre Jacques Chirac, a transformé en profondeur le statut des travailleurs immigrés d’origine maghrébine. Ceux-ci privés de leurs familles, avaient hâte de rentrer chez eux. Entourés des leurs, aucune motivation ne les conduisait à envisager cette perspective. Par le jeu complexe et subtil des intérêts affectifs et religieux, de l’absence de capacité à prévoir et de la…malchance, cette politique de regroupement favorisera l’émergence d’une réalité qui s’opposera, à toute atteinte, ou jugée telle, de l’Islam et de ses principes.

On ne peut sérieusement supposer qu’une telle politique initiée par François Mitterand et son ministre Gaston Deferre, par la création de la carte de séjour, visait à susciter le problème rencontré aujourd’hui. Pas plus qu’on ne peut soutenir que le Président Giscard d’Estaing ignorait les effets redoutables du regroupement familial.

La politique générale qui a inspiré ces mesures favorisant, en l’occurrence, l’accueil des Arabes d’origine maghrébine, tout comme la philosophie politique qui lui sert de justificatif sont similaires aux dispositions arrêtées en la matière, dès la fin de la Première Guerre Mondiale, pour l’accueil des travailleurs Européens (Polonais, Portugais, Espagnols, Italiens, etc…)

Or, la confusion est grande et le préjudice ne l’est pas moins : Ces initiatives visant des individus de cultures identiques, tout se passe comme si, on tenait à poursuivre, vis-à-vis des Musulmans, une démarche qui occulte leur foi. Or, de nombreux Maghrébins, Musulmans assimilés aux travailleurs Chrétiens, confirment aujourd’hui, que les mesures prises doivent être revues à l’aune de la Charia. Ils soutiennent donc une attitude qui a de nombreux points communs avec la sécession.

« D’un point de vue biblique », les Musulmans ont demandé et obtenu et parfois obtenu sans demander. Ils ne sauraient être tenus pour responsables, d’une investigation à la charge de la France qui devra assumer les conséquences de sa candeur.

Les gouvernements Français jugèrent que la seule ambition de ces « étrangers » était d’épouser la France. Que si des difficultés survenaient, la volonté d’intégration serait la plus forte. Encore eût-il fallu pour atteindre cet objectif que la volonté politique facilite, voire oblige à l’intégration, ce qui ne fut pas le cas. Et que fût précisée que la volonté d’épouser la France était réelle, sous réserve de…conversion !

Pour de multiples raisons, cette politique fut un fiasco. Les générations montantes désavouent la volonté assimilationniste de leurs parents et tentent de renouer avec leurs racines, radicalement étrangères à celles de la France. Le regroupement familial aidant, a permis à ces étrangers, pour qui des régularisations en masse ont permis l’octroi de la citoyenneté française, de manifester sans gêne l’appartenance à un système religieux dont les Français découvrent avec stupeur qu’ils n’en n’avaient pas mesuré l’hostilité radicale à leur égard.

A moins que la probabilité des difficultés futures, n’ait échappé à personne et que, c’est dans le chapitre sulfureux des règlements de compte qu’on trouvera la réponse aux héritages ingérables. Quoiqu’il en soit, tant les dirigeants, que les animateurs, à quelque niveau que leurs responsabilités s’exercent ne seront efficaces que si la « réalité islamique » leur apparaît telle qu’elle n’aurait jamais du cesser de se maintenir : étrangère à l’esprit et aux pratiques occidentales, voire antinomiques.

Non, vraiment tous les Musulmans de France, sont loin d’être des…harkis !

2 Réponses à “L’échec de l’intégration aux « standards français » redonne espoir à l’Islam radical.”

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