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Une des question essentielles pour appréhender cette réalité, au travers de l’interdiction mosaïque  n’est pas de savoir si les prétentions, ambitions et conclusions  des sorcières, devins, mages, cartomanciens et autres praticiens de l’occultisme sont authentiques et authentifiées,  mais de comprendre les raisons qui justifient l’interdiction rabbinique de ces pratiques, quand bien même, le contenu de ces usages ne serait pas réservé, en exclusivité aux charlatans et autres « profiteurs de la misère humaine » pour reprendre le mot fameux d’Antonin Artaud.


Au-delà de ces comportements, se profile l’ébauche, l’esquisse d’une conception de l’homme, de son histoire et de sa vision du monde, dont l’essence même est radicalement différente et opposée aux valeurs, vertus et vérités que professe la tradition d’Israël.


Quels sont donc les fondements de l’interdiction dont la transgression entraîne des conséquences « correctionnelles » pour tous les sorciers et apprentis magiciens. Précisons, tout d’abord que, pour le droit français, la pratique des sciences occultes est affaire privée au même titre que la pratique religieuse et ne relève de l’infraction pénale qu’en cas de « troubles à l’ordre public » ou sévices.


Le recours à l’occultisme procède, en effet, d’une conception étrangère de l’homme dans la tradition hébraïque. L’essentiel de la vie s’opère dans la dimension terrestre et comme le soutient avec réalisme et humour le Talmud, « personne n’est revenu du Royaume des morts pour nous en faire la description. Croire en l’existence d’un organe séparé du corps n’est pas une obligation, répertoriée comme telle par la Thora.


Tout se passe comme si l’occultisme, considéré comme « distraction majeure » était illicite car il se fonderait sur la poursuite inacceptable et contradictoire de la vie, au-delà de son terme prévu. Les « sorciers » seraient donc propagateurs d’erreurs consommées en se fidélisant à une structure dont l’essence même restant l’illusion, plongerait l’homme dans un univers artificiel qui l’éloignerait de ses obligations familiales, terrestres et historiques.

De plus, médiums et spirites mettraient en branle, tout un processus parallèle fait de références à des données schismatiques au regard de la Loi Mosaïque, et que l’invocation de ces forces ou courants étrangers rapprocherait de l’idolâtrie.


Mon opinion se forge autour de cette vérité établie : « Eïn Mazal Léisraël » La prédestination n’est pas une vérité juive. Et, chez les non-Juifs ? Le problème est posé !

Les rabbins font observer que,  tout comme la première lettre par laquelle commence le récit biblique est un Beth, lettre fermée derrière et sur les côtés,  mais ouverte seulement devant, l’idéal de l’homme n’est nulle part ailleurs que d e v a n t    l u i !!!

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