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Certes, Mgr di Falco a raison quand il soutient la judaïcité de Jésus. La question essentielle paraît moins de savoir quelle était son identité innée que de déterminer ce qu’il voulut être.

Or, Jésus est resté célèbre, ,  au regard du Judaïsme, plus par ce qu’il a aboli ou accompli, bref supprimé,  que, par ce qu’il a réalisé pour redonner force et vigueur à la Loi de Moïse ! »

« Mystici corporis christi » Dans cette Encyclique, Pie XII, s’exprimant, ès qualité du « Vicaire du Christ », et, statuant en matière de foi, il semblerait difficile que puisse être niée « l’infaillibilité du Pontife » On ne peut donc, ne pas tenir compte de l’avis pontifical.

Or, concernant les Juifs, Pie XII dit : « La mort du Rédempteur a fait succéder le Nouveau Testament à l’ancienne Loi abolie. »


Si Jésus a vraiment affirmé cela et quelle que soit, la position de la loi rabbinique à ce sujet, il paraîtrait singulier de maintenir Jésus dans une tradition, voire dans un peuple, à l’égard desquels, il confirme sa volonté d’affranchissement !


Jésus et ses disciples respectaient-ils Chabbat ?

Jésus et ses disciples mangeaient-ils cacher ?

Quel sens a pour les générations futures une « loi accomplie »

Si la disposition constitutionnelle définissant la République comme identité du gouvernement de la France, s’accomplissait, la République ne disparaîtrait-elle pas avec son accomplissement ?

Jésus souhaitait-il rester fidèle à une loi et, donc à une identité en rejetant cette même Loi ?

Jésus était Juif, mais il ne semble pas qu’il ait souhaité le rester !

10 Réponses à “« Ne le répétez pas, Jésus était Juif, » mais il ne voulut pas le rester !”

  1. Pat Quartier dit :

    Oui mais Jesus n’a t’il pas dit (de memoire et pardon pour l’approximation) ) que pas un iota de la Loi ne devait changer.
    Si cela est exact que penser de cette contradiction?
    Et de quel Jesus parle t’on?
    De celui qui vivait dans le cadre d’une secte juive comme il y’en avaient qui pullulaient a cette epoque-et qui devait suivre malgre tout en tant que rabbin original les grandes lignes du judaisme dans la pratique ainsi que les fetes,en respectant le shabbath et la cacherout) ou d’un autre Jesus forge par l’Eglise catholique sur les errements theologiques plus graves de Paul l’apotre pour s’adapter au monde greco-romain et au paganisme idolatre des societes dans lesquelles » l’Institution » voulait faire penetrer la bonne parole d’une religion plus » facile » pour les non juifs, c’est a dire moins exigeante que le judaisme en tant qu’enseignement et mode de pensee de l’homme et du monde?

    • Iota ne présente aucun lien avec notre affaire. C’est le Concile de Nicée (325) qui l’a mis au devant de la scène. Ce Concile devait se prononcer sur la nature de D.ieu et de Jésus. Celui-ci était-il de la même nature que celle de D.ieu ou con-sbstantiel à la divine nature. Seul un iota faisait la différence. De là l’usage d’employer le terme pour désigner une petite chose.
      « Petite chose » aussi que le montant de mes honoraires relatif à cette prestation demandée veille de Chabbat et satisfaite le même jour. Le montant total reste aussi con substantiel d’une crédibilité qui restera fonction de l’art d’honorer des rétributions méritées.

  2. elyane dit :

    Tant pis pour lui…il ne sait pas ce qu’il a manqué en se détournant de son Peuple…et d’ailleurs…dans le fond, ce qui compte c’est la perenité de notre Peuple..le reste…ma foi…bon…c’est une longue histoire…

    Continuez d’écrire Arnold et LE HAIM ..

  3. Danilette dit :

    Cher Arnold, j’ai entendu dire par un rabbin éminent qui rapportait qu’un cardinal lui avait même confirmé : la cacherout n’a jamais été abolie par aucun concile et a été abandonnée petit à petit mais en réalité les catholiques devraient continuer à la respecter, j’ai un peu oublié les détails, je ne sais plus s’il s’agit de toute la cacherout ou seulement de certaines règles, le savez-vous ?

    • Intervention pertinente!!!
      A ma connaissance, aucun Concile, aucune Encyclique ne se sont prononcés sur la cashrout. La question relative à son statut n’est pas simple.
      Les seuls qui en ont gardé quelques reliquats sont les Chrétiens de l’Eglise Orthodoxe Russe, qui maintiennent aujourd’hui encore l’interdiction de consommer le sang.
      Chabbat Chalom Danilette

  4. Hanna dit :

    En ce qui concerne la cacherout, j’ai lu que les chrétiens l’avaient aboli de facto en se basant sur la vision d’un des disciples, Pierre, qui voit devant lui une table garnie de toutes sortes de nourritures défendues et à qui un ange dit qu’il peut les manger. Etant donné que beaucoup parmi les premiers chrétiens d’Israël étaient des païens, installés sur place (fonctionnaires, soldats ou marchands) voire des Guer Toshav c’est à dire des non-Juifs monothéistes, les lois alimentaires ne furent pas conservées. Même chose pour la circoncision: je crois que Paul dit que celui qui n’est pas ne circoncis n’a pas obligation de le faire donc… En plus, c’était aussi une manière de se démarquer des Juifs et de se montrer bons sujets romains, à une époque ou Rome avait du mal à réprimer les révoltes juives.
    Shabbat shalom

    • Danilette dit :

      Je sais cela Hanna, mais ce n’est pas de ça que je parle. Cela va m’être difficile de retrouver cette info, mais un cardinal l’avait bien confirmée, il existe encore une interdiction alimentaire venant de la cacherout qui n’a jamais été abolie, je ne me souviens plus du détail, mais il ne s’agissait pas du sang, je vais essayer de retrouver…

      • Chère Dany,
        Vous avez probablement raison mais la Thora ayant été « globalement » abolie, ainsi que j’ai tenté de le montrer, la survivance d’interdits alimentaires relève du folklore, c’est à dire d’habitudes de vie, n’engageant pas, pour autant, la Nouvelle Alliance! »
        Avec mon amitié

  5. Fiodor dit :

    Cher Arnold,
    Vous m’étonnez !
    Ainsi donc, les paroles de Mystici corporis seraient de Jésus lui-même ? D’accord, vous mettez un bémol en ajoutant un ‘si’ : « Si Jésus a vraiment affirmé cela… »
    Comme, de toute évidence, la réponse est négative, vous invoquez alors l’infaillibilité pontificale dont serait revêtue cette encyclique de Pie XII. Désolé de vous contredire, mais ce n’est pas le cas, car l’infaillibilité n’est mise en œuvre que lorsqu’un pape l’invoque expressément en proclamant un dogme. A ma connaissance, cela ne s’est produit qu’une seule fois depuis le concile Vatican I, lors de la définition du dogme de l’Assomption.
    Par ailleurs, pour ce qui est des textes conciliaires plus ou moins anciens, beaucoup de théologiens, aujourd’hui, sont d’avis qu’ils doivent faire l’objet d’une herméneutique (interprétation) liée notamment à leur contexte socio-historique.
    Pour en revenir à Jésus, des textes qui, dans les évangiles, représentent la « couche » la plus originelle et donc la plus fiable, montrent avec évidence que Jésus est resté, jusqu’à son dernier souffle, un Juif observant. Il n’a jamais mis en question le Shabbat, mais la manière dont il est pratiqué. Exemple : la guérison de l’homme à la main sèche dans la synagogue de Capharnaüm, le jour du Shabbat : « Ce qui est permis le jour du Shabbat, est-ce de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver un être vivant ou de le tuer ? » (Marc 3, 4). Ou encore : la guérison de la femme courbée : « Est-ce que le jour du Shabbat, chacun de vous ne détache pas de la mangeoire son âne ou son bœuf pour le mener boire ? Et cette femme, fille d’Abraham, que Satan a liée voici dix-huit ans, n’est-ce pas le jour du Shabbat qu’il fallait la détacher de ce lien ? » (Luc 13, 15-16), etc.
    La cacherout ? Rien n’indique que Jésus ne la respectait pas. Mais quand on reprochait à ses disciples de manger sans s’être lavé les mains, il disait : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur. En effet, c’est de l’intérieur, du cœur de l’homme que sortent les intentions mauvaises, inconduites, vols, meurtres, adultères… » (Marc 7, 15.20-21).
    Quant à l’iota (en réalité le yod), il n’est pas, me semble-t-il, à l’ordre du jour du concile de Nicée, mais figure dans une des paroles les plus importantes de Jésus : « N’allez pas croire que je sois venu abroger la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abroger mais accomplir. Car, en vérité je vous le déclare, avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i (yod), pas trait ne passera de la Loi, que tout ne soit arrivé… » (Matthieu 5, 17-18).
    Pour Jésus, accomplir signifie « remplir », porter à sa perfection ; en aucune manière, rejeter la Torah.
    La dispense d’un bon nombre de mitzvot, et notamment des prescriptions alimentaires n’est intervenue que lorsque les premières communautés chrétiennes (intégralement juives) ont été amenées à accueillir des païens (Cf. le chapitre 15 des Actes des Apôtres). Pour autant, les Juifs devenus chrétiens restaient tenus au respect intégral des prescriptions de la Loi. A ma connaissance, c’est encore le cas aujourd’hui pour les Juifs dits « messianiques ».
    Un mot pour conclure ce long pensum. De grâce ne découragez pas les chrétiens qui vous lisent. La plupart sont sans doute des amis des Juifs et d’Israël. Faut-il alors constamment leur servir des reproches, en particulier à travers des attitudes de l’Eglise qui appartiennent au passé ?
    Shabbat Shalom.

    • Pie XII, « docteur, pasteur » infaillible, pouvait-il abolir la Thora, sans rompre avec Israël et les Juifs ?

      Cher Fiodor,

      L’enseignement doctrinal justifiant le « verus Israël » et « l’abolition de la Thora » sont-ils confirmés par Pie XII, sous couvert de l’Infaillibilité pontificale, dans l’Encyclique Mystici-corporis-Christi ? »

      Vous répondez négativement, au motif « que l’infaillibilité n’est mise en œuvre que lorsqu’un pape l’invoque expressément en proclamant un dogme. » Je ne pense pas que vous ayez raison, car l’infaillibilité a été expressément invoquée par le pontife, comme je vais tenter de l’établir.

      En effet, l’infaillibilité s’applique en relation avec la volonté du Saint Père, qui, se prévalant, (ce qui, en l’occurrence, fut le cas,) de ses qualités de Docteur et Pasteur de l’Eglise, signale explicitement sa volonté d’affirmer que le contenu de son propos relève de la mise en œuvre de « l’infaillibilité. » Monseigneur Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes (Alateia, chercheurs de vérité) expliquera plus bas, les conditions d’exercice de l’infaillibilité pontificale. Vous noterez que, pour l’Encyclique dont nous parlons, Pie XII s’étant attaché à se présenter simultanément dans ses fonctions de Docteur et Pasteur, confirme que ses intentions restent sans ambiguïté : il entend impliquer le recours à l’infaillibilité, en s’exprimant ex-cathedra, condition requise pour le bénéfice du dogme adopté par l’Eglise Romaine au XIXèm siècle.

      Les conditions doctrinales sont donc réunies pour soutenir que le pape Pie XII entendait que son « propos » soit reconnu « protégé et confirmé par l’infaillibilité pontificale. La constitution dogmatique Lumen gentium (21 novembre 1964)(wikipedia) adoptée par le biais conciliaire, souligne « Le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit, du fait même de sa charge, de cette infaillibilité quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte irrévocable, tel point de la doctrine »

      Monseigneur Périer commente : « Le pontife romain, lorsqu’il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu’une doctrine en matière de foi ou de morale doit être tenue par toute l’Eglise, jouit… de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que soit pourvue son Eglise lorsqu’elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. »

      Dans l’Encyclique « Mystici corporis christi » Pie XII s’exprime-t-il ex-cathedra ? La réponse est « OUI » sans aucun doute possible, me semble-t-il, puisque le pape, en effet, s’exprime dans les conditions et qualités requises pour donner à l’Encyclique, dont il est l’auteur, le caractère d’infaillibilité. Je cite cet extrait de l’Encyclique Mystici corporis christi, le confirmant :

      « Après avoir, Vénérables Frères, dans l’explication de ce mystère qui embrasse notre union mystérieuse avec le Christ, éclairé les esprits de la lumière de la vérité, comme Docteur de l’Eglise universelle, Nous croyons conforme à notre charge pastorale de stimuler aussi les âmes à aimer ce Corps mystique d’une charité si ardente, qu’elle se traduise non seulement en pensées et en paroles, mais aussi en œuvres. » Le style et la syntaxe du passage cité permettent de considérer qu’à la totalité de l’Encyclique les mentions s’appliquent.

      J’ouvre ici une parenthèse pour montrer par ces deux citations extraites de l’Encyclique, l’insistance du pape à employer les termes choisis pour que s’applique l’infaillibilité : « Mais notre charge pastorale est le principal motif qui nous invite à traiter actuellement avec une certaine ampleur cette éminente doctrine. Nous avons considéré comme un devoir de notre charge pastorale d’exposer……. la doctrine du Corps Mystique de Jésus Christ. Page 33 d’un document portant les armoiries vaticanes, pagination omise pour les deux dernières, facilement repérables par l’emploi de « rechercher » sur votre PC, en reproduisant les phrases.

      Le jugement rédhibitoire porté contre les juifs et le Judaïsme, dans cette Encyclique semble donc, jusqu’à démonstration contraire, engager la doctrine de l’Eglise Romaine, en dépit des efforts louables manifestés par les amis d’Israël pour en soutenir le contraire.
      Je cite, cet extrait de l’Encyclique, capital, au demeurant, à bien des titres : l’abolition de la Thora !

      « D’abord la mort du Rédempteur a fait succéder le Nouveau Testament à l’Ancienne Loi abolie ; c’est alors que la Loi du Christ, avec ses mystères, ses lois, ses institutions et ses rites, fut sanctionnée pour tout l’univers dans le sang de Jésus-Christ. »

      Ces propos sont d’une extrême gravité car, ayant été proclamés, sauf erreur, sous couvert de l’infaillibilité pontificale, ils ne s’appliquent pas seulement à l’époque où ils furent entendus mais s’éloignent de la contingence historique pour rejoindre le domaine des vérités éternelles ou extra temporelles.

      Je poursuis la citation papale : « …. sur le gibet de sa mort il annula la loi avec ses prescriptions (32), il cloua à la Croix le  » chirographe  » de l’Ancien Testament (33), établissant une Nouvelle Alliance dans son sang répandu pour tout le genre humain (34). »

      « Alors, dit saint Léon le Grand en parlant de la Croix du Seigneur, le passage de la Loi à l’Evangile, de la Synagogue à l’Eglise, des sacrifices nombreux à la Victime unique, se produisit avec tant d’évidence qu’au moment où le Seigneur rendit l’esprit, le voile mystique qui fermait aux regards le fond du temple et son sanctuaire secret, se déchira violemment et brusquement du haut en bas (35).
      Page 10 de l’Encyclique – Edition du Vatican

      Enfin si l’on m’objecte qu’une intervention sous couvert d’infaillibilité doit déboucher sur une vérité dogmatique, n’est-on pas fondé à estimer que « l’abolition de la Thora » par Pie XII, agissant ès qualité de Docteur et Pasteur est précisément le dernier pas d’une démarche dogmatique, dont la cohérence impose d’elle-même le fondement du remplacement d’Israël par la nouvelle alliance, conséquence fatale de « l’abolition de la Loi de Moïse », principes dogmatiques, s’il en fut !

      Je redoute d’avoir probablement éclairé d’une lumière bien affligeante, les motifs ayant conduit à écarter la Déclaration de Repentance des évêques de France qui insistaient sur la nécessité d’une réforme doctrinale, condition préalable et incontournable au rapprochement d’une l’Eglise « triomphante » et d’une Synagogue obstinément « aveugle » !!!

      Le contenu dramatique de cette analyse s’accommoderait d’une erreur qui ruinerait son contenu. Mais, erreur, y a-t-il ?

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