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« Le salut vient des Juifs ! » Jean (IV, 22), « Israël, Etat Modèle ! » Prof Zao Chu. Une différence ?  Alors pourquoi cette haine d’Israël, du Juif et du sionisme ?



Dans le fond, guère de distinction. Au « hit parade » des cultures millénaires, la lucidité l’emporte sur tout autre jugement ou appréciation. Parce que l’essentiel n’a échappé à personne. En effet,  c’est avec intérêt, qu’on aura appris,  que ces estimations jugent moins l’inaptitude des civilisations à recevoir d’elles mêmes, qu’elles n’exaltent l’exemplarité d’Israël à donner et faire partager à l’humanité  les fruits de sa vocation.


Après avoir observé que l’appréciation Chinoise ne se fonde pas plus sur la « fréquentation juive » que sur les références culturelles d’Israël ou les connaissances de cette même tradition,  et que, par conséquent, cet applaudissement à l’ « exemplarité d’Israël » s’adresse directement au sionisme, objet de toutes les invectives d’un Occident déliquescent  et d’un Orient qui  retourne lentement mais assurément au…désert de ses  origines.


Car, pour ce qui concerne l’Occident et, pour partie,  de ses origines bibliques, quand bien même défigurées, dénaturées par un retour vers son patrimoine idolâtre, il sait que l’idée humaniste qu’il se fait du droit par exemple, est une dette contractée auprès du Peuple signataire du contrat au Sinaï. (On aura remarqué que la reconnaissance de cette dette se lit dans un « présent continu. » « Le salut VIENT …. »


. Mais on aura aussi considéré que ce « salut » tout acquis grâce aux dividendes d’Israël, rencontre de sérieuses difficultés pour s’inscrire dans la réalité historique, préférant extraire d’une déchéance juive imaginaire,  confirmation d’une élimination que permanence d’une « économie débitrice. »


Pour l’Asie, c’est le règne de la stupéfaction, de l’invraisemblable, de l’inouï. Par un de ses clignements  d’yeux, dont les disciples de Lao Tseu semblent  maîtriser, l’usage et l’opportunité, l’hommage rendu par le professeur  Zao Chu, co-directeur du département israélien de l’Université de Pékin,  ne prend pas, situation inaccoutumée et rarissime,   ce que « l’univers biblique » a apporté aux hommes,( univers, complètement inconnu de la culture chinoise) mais,


Ce que l’Etat Juif, conçu par Hertzl et réalisé par les pionniers représente d’exemplarité pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui !!! L’appréciation chinoise « autorise le détour » car elle attaque frontalement les bases de l’antisionisme européen, dont l’antisémitisme n’aura échappé à personne, aux chinois en premier !

3 Réponses à “De la Bible à l’Etat d’Israël, tout ce qui vient des Juifs est « bon à prendre ! »”

  1. olivier dit :

    Ces articles font du bien. Il faut sortir du cloaque et porter son regard vers des mondes qui vont peser d’un poids déterminant dans l’histoire du monde. Il faut porter son regard vers des mondes (à commencer par la Chine) qui considèrent Israël avec intérêt. Enfin, à l’heure du prosélytisme, musulman mais aussi chrétien (et d’abord protestant), je m’insurge. Chercher à convertir les Juifs est une bêtise. Car, enfin, ainsi que le remarquait Hermann Cohen qui espérait pourtant les noces de la judéité et de la germanité, à quoi bon chercher à convertir les Juifs alors que le monde chrétien leur doit tout. Le jour où le monde chrétien considérera Israël avec un intérêt parfaitement désintéressé (absence de prosélytisme), le monde commencera à aller un petit peu mieux.

    • Effectivement Cher Olivier, il me semble que vous voyez « juste et bien. » La Chrétienté prétendant poursuivre « la manière d’être homme » selon « le Code Moral » défini par les Judéens, ceux ci n’ont rien à apprendre de nouveau que la Thora ne contenait déjà !!!
      Il est sûr, d’autre part, et, pour des raisons psychologiques notamment, que le rapprochement fraternel judéo chrétien s’opère sur des attendus différents qui ne placent pas les parties en cause sur des bases communes. En effet, le désir de conversion, loin d’élever le partenaire chrétien, le maintient dans l’état de perpétuelle séduction, alors que le Juif affranchi de cette dépendance, manifestera d’une part une considération respectueuse pour cette autre manière d’être homme et ne dépendant, dans sa relation d’aucune condition à satisfaire. Chez le Juif, il ne peut y avoir d’arrière pensée!
      Les difficultés que rencontre le sionisme à « convaincre le monde de sa justesse » s’expliquent, (selon moi) par ce manque d’expérience chronique et séculaire de la pratique du…baptême!
      Cher Olivier, bien amical Chalom

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