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Vis à vis de ceux qui tombèrent pour la libération de Jérusalem,  le maintien du rituel de deuil,  étant restant inchangé pour Ticha Béav,   la récitation des « lamentations de Jérémie », pièce essentielle du jour,  résonne avec des accents insupportables d’incomplétude.


L’ordonnancement  de Tisché Béav, tout en prenant en considération l’absence du Temple, n’a pas encore pris acte des changements historiques, opérés depuis  1967 notamment,  et du sacrifice des « martyrs » Juifs, tombés, en réalisant la prière séculaire : « L’an prochain à Jérusalem ! »


Ces changements donnent à la « réalité » de la capitale israélienne, une centralité qui, en dépit du Temple, maintenu à l’état de projet, confèrent à la « ville royale » une contribution majeure à l’Unité du peuple, de sa terre et de son D.ieu.


Certes, tant que l’Autel des Sacrifices n’est pas reconstruit, Jérusalem n’a pas retrouvé sa « couronne de gloire » mais, Jérusalem capitale de l’Etat Juif,  né en 1948 est une des étapes préliminaires devant y conduire ! La centralité du Temple ne peut occulter les tâtonnements de l’homme qui, doit « agir » en vue de cet aboutissement et, attendre que ce Temple reconstruit, « descende » du C.iel sans l’implication majeure de la volonté humaine, confond l’histoire avec sa caricature et devient  vision hérétique


Au-delà donc du rituel inchangé, cet « immobilisme » pourrait traduire une bien lamentable adéquation qui se rapprocherait,  par une identification irrecevable, à une conception schismatique de l’histoire de l’humanité, selon laquelle, « l’œuvre de l’homme » n’a pas de valeur, au regard des initiatives p.rovidentielles, elles seules, porteuses de salut.  Excluant, de facto, le statut d’Israël, associé à la réussite du projet divin.


« Pleurer, aujourd’hui sur Jérusalem, ville en ruines, est d’abord un mensonge, au regard de la « colère des Nations » quand est lancé, par exemple, un programme de constructions. C’est aussi, ignorer que le prix du mètre carré à Jérusalem est un des plus chers de la planète. Beaucoup de villes, de par le monde, aimeraient être « ruineuses » à la manière  de la Cité de David.


Vraiment, les parachutistes qui libérèrent le Kotel écrivirent une page qu’on n’a pas le droit d’oublier. Même (et surtout) à Tischa Béav !


CONDITIONS DE REPRODUCTION : 50% maximum du texte peuvent être reproduits. Suivra la mention : suite de la lecture :     www.arnoldlagemi.com

Une Réponse à “La reconstruction du Temple de Jérusalem a commencé en 1948. Etape oubliée par la liturgie !”

  1. meller danielle dit :

    certain de nos sages comme rashi disent que nous devons etre libre dans notre pays d autres disent que nous devons etre libre dans notre pays et avoir la paix avec nos voisins dautres disent l orsque le troisieme temple sera construit nous ne devrons plus jeuner etc etc etc
    Yori Brandes dit que la moitie de la journee nous devons jeuner et ce souvenir de la destruction du temple et la seconde moitie se rejouir d avoir notre pays
    personellement je pense que nous sommes dans une epoque ou nous avons vivons libre dans notre pays mais nous n avons point la paix nous devons pleurer la destruction du temple et nous devons pleurer sur tous les malheurs de nos ancetre jusqu a la shoa mais nous devons feter le yom haatsmaouth
    au sujet de la construction du troisieme temple nous devons avoir la paix avec nos voisins et la paix entre nous

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