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La  première question a été maintes fois traitée. Il en ressort que le Juif intégré et assimilé à la culture non juive pourra nouer des liens crédibles avec l’observance et se singulariser  par une « praxis » juive, sans pour autant que celle-ci trouve un écho auprès d’une « dimension intérieure » restée délibérément façonnée par une sensibilité non juive.


On peut changer sa manière de faire. On ne peut modifier ses structures d’esprit qui fondent cette façon d’agir.


La deuxième question n’a pas, me semble-t-il,   été posée. Ou, dans des cercles spécialisés. Pourquoi ? Parce que des implications y mêlant une échelle de valeur interviennent. Ce qui est, éminemment  regrettable car la question posée ne vise pas à l’établissement d’une hiérarchie mais à la compréhension des mécanismes d’acquisition culturelle.


Comprenons bien, de quoi il en retourne. L’idée force est que la conscience de l’enfant est semblable à un buvard (Pirké Avot) Ce qui s’y imprime durera  le temps de la vie. Ce qui s’y superposera  après,  relèvera d’une culture rapportée,  dépourvue d’ancrage.


Si l’orthodoxie est le pétrin dans lequel l’enfant a connu l’initiation à la praxis juive, l’influence non juive sera apparemment négligeable. L’enfant mimera les « façons de penser ou d’agir » sans y faire coïncider l’impact initial des schémas essentiels et fondamentaux    qui resteront son identité première et donc définitive.


Ces acquis  ne restent, cependant, réels qu’en théorie. Car, si la source initiatique reste plus proche du Talmud que de l’Iliade ou de l’Odyssée, la fréquentation de l’école d’Occident, distillera une redoutable contradiction que l’influence du monde ambiant transformera vite en une  irréductible donnée permanente.


La question fondamentale permettant d’appréhender l’identité profonde, réelle et sérieuse, n’est pas : « Qu’ai-je appris ?» objectivant le Savoir en l’éloignant du sujet, mais une interrogation permettant  de cerner les contours de l’émotion et de la sensibilité, sources bien plus authentiques de l’identité que les réflexions débordantes de vacuité sur les différences juives et non juives,  plus insignifiantes qu’il y paraît !


conditions habituelles de reproduction: seuls 50%  du texte de l’auteur peuvent être reproduits, sauf accord spécial et exceptionnel.

Une Réponse à “Qui est mieux placé pour atteindre l’authenticité? Le Juif assimilé ou le Juif orthodoxe ?”

  1. ELYANE dit :

    LES 2 A MON AVIS!!!!!!!

    ça me rappelle un bouquin que je relis souvent

    L’ELU’ DE HAIM POTOCK!!!

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