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L ’excellence historique, tout comme son insignifiance dépendent du coefficient de représentativité dont sont revêtus, hommes et femmes qui prétendent à  diriger, mener et orienter. L’esprit de l’extrême droite française change d’orientation trop souvent,  pour que « la fine crème » se révèle en désignant celui, ou celle,  qui, à ses yeux serait le continuateur de la Révolution Nationale.


L’animateur affublé du masque de l’extrême pourrait donner l’illusion de sa représentativité ; mais il est  plus proche des Ayatollahs que des disciples de Maurras dont l’idéal lui échappe et dont il serait l’ennemi déclaré s’il avait compris que ceux-ci n’établissent aucune différence entre lui et les fils de Jacob.


Une fois de plus, l’authentique extrême droite fait illusion. Tout comme, jusqu’à peu, l’excitation maghrébine et islamique  paraissait le premier danger menaçant la France, (dont elle savait jouer,) pendant que les fidèles de l’esprit de la  « France Juive » se frottaient les mains, bienheureux que la France en colère n’ait d’yeux qu’à la condition que l’objet du ressentiment soit islamique. Les représentants  de « l’avant-garde française » ayant compris depuis bien longtemps la manne inespérée que représentait en France une présence islamiste non intégrée.



Cette extrême de l’authentique droite ne se reconnaît pas dans les gesticulations antijuives  de Dieudonné que,   celui-ci contribue   à ridiculiser certes,  mais aussi  à neutraliser.  Parce que, si  tenter de faire admettre  la Shoah comme objet de dérision, correspond, à l’idéologie de l’extrême, nous ne sommes pas (encore !) dans le temps du dévoilement !  Ne serait ce que pour des raisons ethniques, le bateleur du nouvel antisémitisme ne peut représenter l’extrême droite,  encore attachée au mythe  de la supériorité de l’homme blanc.  Même si celle-ci fait semblant de ne plus y  croire.


Et,  ce qui tombe sous le sens, c’est que le courant populaire et populiste représenté par Dieudonné n’est pas l’extrême redoutée.  Le jour où cette  France de l’extrême sortira de l’ombre, Dieudonné entamera une course pour éviter de payer la facture qu’on lui présentera pour usurpation d’identité. Pendant que la France d’Hugo et de Zola prendra le chemin du maquis.


Si Dieudonné est dangereux, il y a « bien plus dangereux » que lui attendant presque sagement  son heure. Ce danger extrême n’est apparu dans l’histoire qu’à l’époque où les fruis sont mûrs, très mûrs, presque pourris ! On y va! On y court!

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