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Malraux expliquait que les guerres sans armes à feu, présentaient une double singularité.  A celui qui allait mourir,  de découvrir le visage de son meurtrier. Et, à celui-ci,  le visage de sa victime. Quelle que soit la philosophie de chacun ou quelque réalité que recouvre le contenu des vertus que nous respectons, on n’aime pas avoir la mémoire des traits de l’homme, de la femme ou de l’enfant qu’on précipité dans le néant.


C’est probablement le même motif qui conduit, dans les pelotons d’exécution, à armer un soldat d’un fusil chargé « à blanc ». Chaque soldat n’excluant pas l’éventualité d’être celui  qui a tiré sans tuer. La raison vient vraisemblablement de cette vérité première, de cet acquis fondamental, de cette connaissance initiale qui conduit chaque civilisation, à reconnaître dans  le maintien de la vie un de ses premiers objectifs essentiels, quand bien même son Art de vivre,  serait réduit à la manifestation du barbare et du primitif.                                                                                                                                                                                                              



Un comportement d’identique facture entre, me semble t-il, comme composante majeure de la relation juive et sioniste avec les courants antisémites. Ainsi on n’hésitera pas à montrer et charger le Premier Ministre d’Israël,  comme seul opposant à l’établissement de la paix avec les Palestiniens, alors qu’on adoptant l’accusation  larvée, le sous entendu implicite, le tout baignant dans une ambiance difficilement qualifiable d’un autre terme qu’antisémite, les Communautés juives du monde libre paraissent déduire de ces constats que n’étant pas montrés du doigt comme seuls et éventuels perturbateurs,  au motif de la responsabilité exclusive de l’entité dont ils relèvent, en l’occurrence,  le peuple dont ils se réclament, leur sécurité ne serait pas compromise.



La source juive d’Occident, devenant et, chaque jour davantage, le fournisseur réel, quand bien même non titré de l’argumentaire sioniste, devient une cible qui conjuguant faiblesse et manque de combattivité, risque  de devenir, bien avant Tsahal, la cible juive nouvelle à l’assaut de laquelle on s’attaquera. Ayant pris la mesure aux fatales conséquences,  que les irritatives offensives contre les Juifs de l’Exil, ne connaîtront jamais, vu l’apathie des chefs politiques, des « réactions disproportionnées ! »


La volonté délibérée de dissimuler les identités de ces Juifs de l’Exil, loin de signifier l’implication de la nuance dans le jugement, signale, au contraire, la volonté meurtrière d’imposer une « responsabilité collective » « une globalisation d’une attitude délictueuse» plus facilement assimilable et acceptable, que la nomination des auteurs supposés.


Si Dreyfus  permit que face à l’inique, la France se découvrît divisée, c’est parce qu’elle ignorait possible,  » l’implication  juive sans exception,  » que Pétain eut le génie maléfique de « proclamer. »

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