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Un des plus violents poisons de la culture, c’est l’orgueil !

Non pas l’orgueil de l’œuvre accomplie, mais l’orgueil congénital,  héréditaire, consenti en héritage, à la jouissance duquel le mérite n’est pas lié. Poison, à plusieurs titres. D’abord, la civilisation qui en découlera sera meurtrière, parce que cette « supériorité » n’oblige pas au progrès, elle n’implique pas l’humanisme,  comme matrice pédagogique.

Et si, les hommes de cette culture, parviennent à des prouesses novatrices, l’enjeu sera moins à l’honneur du progrès qu’à l’exaltation de la rivalité, de la concurrence, autres poisons fondés sur l’orgueil.


Une des racines de l’antisémitisme, outre l’implication de motivations théologiques, est l’assimilation de ce peuple à  un bouquet de mauvaises herbes,  véritable trouble fête, devenu insupportable qui,  ne se fondant pas sur l’orgueil, ignore la concurrence, c’est-à-dire, l’obligation de tuer pour édifier.  Faisant bande à part, en raison même de sa vocation et  rejetant le privilège « inhumain » d’une civilisation fondée sur le culte d’une unité tronquée, parce qu’obtenue par la mort de l’autre,  plonge le reste du monde dans une vanité douloureuse et pénible, en dépit des apparences.



Refusant de fixer ses assises sur l’orgueil, défini comme ci-dessus,  incontournable poison, donnée matricielle du monde qui n’a pas,  de domaine interdit,  où il s’interdirait de convaincre de sa conception éliminatrice de l’orgueil où de la rivalité.  Danger mortel d’une telle conception de l’homme et du monde, c’est qu’elle supportera difficilement le maintien d’une autre culture, affirmant la valeur salvatrice de tous les « codes » et de toutes les façons de vivre, à condition que les droits de l’homme restent prioritaires, quand bien même opposés à ceux du C.iel : La Loi est pour l’homme, pas l’inverse !


Dans cette perspective, la supériorité acquise à la naissance par privilège, s’effondrera, d’elle-même, par la génération de courants dévastateurs qui, outre « tuer »pour régner, ignoreront, le fondement Judéen de la proclamation de l’égalité des droits, tout en sachant, que seul,  celui-ci reste compatible avec les « Droits de l’homme. » Dans l’établissement de cette relation, le dialogue tournera très vite à l’avantage du Juif qui, reconnaissant l’effectivité du sauvetage si le non Juif, s’abstient de recourir à la  pratique de l’orgueil prosélyte, ne percevra aucun des effets contraignants de l’obligation préalable de la similitude.


Or, dans une relation bi-polaire, quand l’un des deux partenaires ne cherche pas à rallier l’autre par le raisonnement,   mais opte pour l’exemplarité, il s’en suit un déséquilibre au détriment de l’orgueilleux, car ce dernier ne fonde son autorité que sur le silence imposé, la PAX ROMANA, alors que l’autre ne reconnaît son interlocuteur que s’il parvient à le fasciner par l’émerveillement des évaluations diverses qu’il accorde en priorité à V I V R E !!!!



Cette différence d’approche explique, en partie, pourquoi le Juif est condamné à mort par les systèmes issus de cet orgueilleuse proclamation,  « Hors de moi, point de salut !» qui oublie la suite, « Sauf à être Juif ! » Peut être qu’en Chine,  au Thibet et, en Inde,  le Juif trouvera une maturité, d’une polyvalence telle,  que la PAX ROMANA, sera renvoyée  à la préhistoire !



Quoi qu’il en soit, on imagine bien qu’une philosophie fondée sur « l’orgueil » c’est-à-dire sur l’inique,  ne pourra rétablir de droits,  que par les guerres et les révolutions, alors que les Judéens  ayant dépassé le stade des définitions,  sont bien plus préoccupés à « savoir comment faire » qu’à poursuivre des conflits de…. l’homme des cavernes !!!

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