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Citer une « information, »  « rapporter des propos » ou « annoncer » quoi que ce soit, sans citer la source, » c’est, d’évidence, courir un risque et s’exposer à  propager l’erreur ! De bonne foi ou par malveillance. La falsification a intérêt au procédé. Mais citer une source, reste une condition première qui ne saurait  dispenser  l’auteur du propos rapporté,  de l’obligation de vérifier. Non pas que le contenu soit vrai, mais que la citation soit effective. Les extraits relatifs à des discours varient souvent, selon l’engagement personnel de tel ou tel éditorialiste. Un mot « oublié » voire, une ponctuation modifiée et le sens devient autre !


Observez les procédés impliqués. La plupart de celles et ceux « donnant » une information, de bonne foi,  soutiendront qu’ils l’on lu,  mais éprouveront des difficultés à préciser. Car l’orchestration de la « l’information » s’abstient d’être claire et transparente, tout en multipliant les éléments permettant d’y prétendre. Par exemple,  « de nombreux signes confirment la peur, voire l’effroi de la communauté. »  Et l’on omettra d’indiquer  les signes !


Mais le lecteur aura lu « l’effroi de la communauté » Il s’en souviendra !  La plupart des  faussaires ou falsificateurs multiplieront les possibilités d’égarement, citant, notamment : « Un important quotidien  parisien » Ou, « l’un des plus célèbres hebdomadaires Français. » Certains même fourniront des noms,  mais dans une référence « hors sujet »  « Déjà X Y Z, avait évoqué le thème. Où ? Quand ? Réponses non citées !


En d’autres termes, « le gros » de l’information, ce qui sera rapporté ou colporté restera précis, car, c’est ce qui doit être diffusé. Mais l’origine, les canaux de transmission s’entremêleront de façon  que la vigilance des lecteurs ne devienne pas suspicion par l’omission mais confus par l’imprécision. Le manque de crédit expose au rejet total, la confusion oblige le lecteur à se demander s’il a bien compris ! On a lu des références, l’auteur a donc satisfait aux obligations de vérification. Et si l’on n’a pas compris, le lecteur se mettra en doute !  Pas l’auteur !


Il est répandu que l’usage de la référence renvoie dans certains cas à une recherche difficile. Tel site devant éclairer le lecteur renverra à d’autres sites. Les Citations hachées en cascade. Rien de mieux pour rassurer sans pour autant démontrer.


Citer les sources devrait préciser si l’opération se limite aux références approbatives. Ce point est capital. Ecrire pour approuver ou dénoncer présente quelques similitudes avec un procès. Si ne sont cités que les témoins à charge, le procédé confirmera partialité et arbitraire.


Conclusions : Une information sans référence doit être rejetée.  Un évènement citant une source inaccessible idem. La lecture de la source doit porter sur des points précis. Méfiez vous des références situées en fin d’article. Le faussaire misera sur votre lassitude à finir la lecture. Enfin, outre le mensonge, la question relative aux références et citations peut porter préjudice. Elle peut être l’objet de poursuites, si le dommage est démontré

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