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Si l’ambition, la prétention à l’utilité sont dans vos préoccupations, vous avez déjà observé l’impact du  compliment ou du  reproche, chez l’enfant notamment, surtout si le discours est tenu par quelqu’un qui compte dans son affection.

Ne croyez pas que je m’éloigne du sujet mais les Pirké Avot fustigent celui qui humilie son prochain en public, assimilant l’action repréhensible à un meurtre. En constatant le bien chez l’autre et, surtout en le lui disant, vous faîtes voler en éclats tout ou partie de ce qui est de l’ordre mortifère, je veux dire la culpabilité. En effet, celle ci mal assumée mène au sentiment de l’inutilité, première marche de l’entrée au rayaume des morts.

Ne faîtes de reproche aux enfants que, dans la certitude que vous n’y mêlez pas la colère. L’ordre, la discipline, à la maison ou dans la vie ne sont que des moyens et jamais une fin en soi, sauf chez les fascistes!
Par contre, reconnaître le bien chez quiconque,  c’est lui déclarer son amour! Aimer,  c’est reconnaître et affirmer la dépendance.
Les puristes exigeront de dire aussi le redressable. Mais soutenir le bien, peut n’avoir d’utilité que fractionné! Ne pas tout dire n’est pas mentir!
Réfléchissez, rappelez vous,  ceux à qui vous devez la vie, sont bien plus ceux qui vous ont assuré que vous  méritiez de réussir que ceux qui crurent qu’une tranche de pain vous suffirait.

Par contre, des propos accusateurs qui ancreront en vous la médiocrité, c’est à dire et, on y revient, la culpabilité, vous les traînerez jusqu’à l’opportunité d’une rencontre. En attendant, protégez vos enfants de…vous mêmes ! ! Si vous pouviez mesurer l’impact de vos propos ….
Papa ou Maman parlant, c’est toujours un coin du Ciel qui s’entrouvre!

Chabbat Chalom

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