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« Ce qui a été, c’est ce qui sera, Et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera. » (ECCLESIASTE I  8 et  9)MOTIFS SECULAIRES DE LA QUERELLE:Refus des Juifs de reconnaître Jésus. Insistance Catholique pour conduire à la conversion.La Nouvelle Alliance remplace l’Ancienne AlliancePréséance de l’Eglise sur la synagogueIl s’agit là des raisons essentielles d’une querelle unilatérale  dans l’environnement desquelles se situent d’autres griefs.

Avant de tenter de démontrer que Vatican II, n’a pas eu le talent de ses prétentions, à supposer que celles ci existassent vraiment, j’insisterai sur un point formel certes, mais à la portée capitale. L’Eglise ne pouvait conserver son crédit, en maintenant des attitudes ou des attributs à l’encontre des Juifs qui portant atteinte à la dignité humaine, l’eussent très vite assimilée à une entité rétrograde. Quel a été l’impact de pressions en ce sens? L’Histoire répondra!

Les conclusions conciliaires relatives aux relations nouvelles avec le peuple Juif, sont relativement modestes au regard d’une pressante insistance à y voir plus  qu’elles ne contiennent.

Le progrès patent n’empêche pas  l’équivoque par endroits. Ainsi, la Déclaration conciliaire NOSTRA AETATE dit:PRESEANCE DE L’EGLISE SUR LA SYNAGOGUE: L »office du Vendredi Saint, par exemple, s’il a supprimé des termes offensants à l’égard des Juifs  ne renonce pas, toutefois, à y confirmer un classement, voire une hierarchie  entre les deux traditions.  La prière réformée est ainsi formulée : « afin que D.ieu et notre Seigneur illumine » le cœur des juifs et afin qu’ils connaissent Jésus-Christ, sauveur de tous les hommes.

Elle demande également à Dieu de permettre « que tout Israël soit sauvé en faisant entrer la foule des peuples dans (son) Eglise ». (Note de la Secraitererie du Saint Siège- OSSERVATORE ROMANO DU 5 FEVRIER 2008) PRESEANCE DE L’EGLISE SUR LA SYNAGOGUE (bis)En invitant les Chrétiens à ne pas renoncer à prier pour « l’illumination des Juifs » et, s’abstenant d’en souligner la nécessaire réciprocité, est attestée la prééminence de sa seule prière. L’unilatéralité des bienfaits dispensés par la  prière chrétienne,   quand bien même subtilement exprimée, confirme sinon la disqualification, du moins, le déclassement mosaïque !LE PEUPLE JUIF N’EST PAS ESTIMABLE, (en et par lui même) La Déclaration  cite l’apôtre Paul qui rappelle que le peuple juif est ‘Toujours très cher à D.ieu. »

« Selon l’apôtre, les Juifs restent encore, chers A CAUSE DE LEURS PERES,   très chers à D.ieu.  Allusion à la limite de l »offense. Le rapprochement n’est pas envisagé par des considérations liées à l’estime mais « A CAUSE DE LEURS PERES » « privant les générations présentes et à venir de tout mérite, ferme la porte à tout rapprochement authentique, puisque par eux mêmes, les Juifs ne sont pas « chers »! PERMANENCE DE LA THEORIE DE SUBSTITUTION/ PRIMAUTE DE L’EGLISE. »  Oui, dans un texte prétendant au rapprochement , l’Eglise n’hésite pas à rappeler qu’elle est le « nouveau peuple de D.ieu. »

« S’il  est vrai que l’Eglise est le nouveau peuple de D.ieu », (rappelant la validité de la théorie dite de « substitution » et la primauté Catholique « S’il est vrai que l’Eglise est le nouveau peuple de D.ieu…. » Présentée sous forme de questionnement, subtilité sémantique qui optant pour l’ambiguité permettra de soutenir qu’interroger n’est pas affirmer. La naissance « D’UN NOUVEAU PEUPLE QUE SERAIT L’EGLISE » affirme cependant le « remplacement » implicite.L’EGLISE CONDAMNE L’ANTISEMITISME MAIS NE S’Y JUGE PAS IMPLIQUEE

Après une allusion à la Shoah,  suit  une condamnation de l’antisémitisme et des exactions diverses dont les Juifs ont été  victimes au cours de l’histoire: « L’Eglise, ne pouvant oublier la patrimoine qu’elle a en commun avec les Juifs, et poussée, non par des motifs politiques, mais par la charité religieuse de l’Evangile, déplore les haines, les persécutions et les manifestations d’antisémitisme. »L’antisémitisme est donc réprouvé, bien plus, au nom du patrimoine commun et de la charité, que de la Justice. On remarquera que l’Eglise  se soustrait (délibérément) de toute implication et reonsabilité dans les exactions antijudaïques  ou antisémites.

Cet « oubli » affligeant  est une opportunité supplémentaire qui empêchant le   pardon   réparateur du peuple Juif,  rappelle  qu’Israël reste le détenteur de créances privilégiées contre  une Institution  qui  ne peut nier que détourner un héritage ne confère pas, pour autant, la compétence à le gérer.
En quoi Vatican II a t-il vraiment oeuvré en faveur du rapprochement judeo-chrétien?

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