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       âge d'orDans la plupart des traditions   on a intégré « l’âge d’or, moment privilégié où la culture et la civilisation atteignent une telle plénitude, qu’aucune place n’est reconnue à la poursuite de l’histoire après  ce moment » Constitutif d’une dimension essentielle  de l’histoire,  il justifiera, selon qu’il relève d’un passé révolu ou d’un futur assuré, la nature de la relation que l’homme établira avec l’histoire. Sommairement définies, deux options se présentent. L’âge d’or étant l’irrémédiable passé et restant unique par définition, rien ne donnera sens à un éventuel combat en vue de sa survie.                                                                âge d'or 2

 

L’âge d’or est à venir ! Dans ce cas, du point de vue hiérarchique les meilleurs sont à naître ! La dynamique étant accentuée par cette conception, les hommes s’en réclamant seront des conquérants.

 

 Les perspectives historiques ne permettent pas l’ancrage des individus. Chacun est renvoyé à sa solitude.  Le destin collectif  devient déliquescent Nous entrons dans la tragédie.

 

Albert Camus y trouvera sa règle et le Mouvement sioniste réussira la prouesse judéenne d’intégrer ces individualités dans un projet où l’âge d’or serait à égale distance d’un passé retrouvant  vie et d’un avenir,  prolongement biblique hors l’implication, cependant  de la transcendance    âge d'or 3

 

 C’est à la fois une réalité qui recouvre une dimension historique passée que l’on s’efforce de « retrouver » et  sur laquelle se superpose un futur indéterminé réputé être la récompense des associés de la Providence.

 

L’âge d’or des Hébreux serait donc ce temps où l’homme découvre l’immense portée de ce pouvoir  qui lui a été conféré le jour où un être vivant eut le « courage de devenir homme » (définition de Manitou, transmise par le Rav Simsovic.)

 

Dans cette perspective, la nostalgie et la réactualisation de ce passé « merveilleux » transmettront un message qui pourra, selon l’option, s’inscrire dans une dynamique optimiste de l’histoire ou, au contraire, signer une impossibilité patente  à revivre ce qui n’est plus, entraînant un cortège de fatalités, en tête duquel, l’échec de l’humanité sera le regret de D.ieu !

 

 

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