J’écrivais il y a quelques jours : Chaque homme ignore le capital de résistance qu’il porte en lui et dont il peut faire preuve en cas de besoin. Et c’est souvent ceux auxquels on ne croyait pas qui s’imposèrent, hommes de gauche notamment!
Et je lis aujourd’hui : http://www.lemondejuif.info/2015/09…(DESINFOS.COM)
Dans une tribune publiée dans le Washington Post, les dirigeants allemand, français et britannique ont appelé les autorités iraniennes à reconnaître l’existence de l’Etat hébreu.
A la veille du vote au Congrès américain sur l’accord nucléaire iranien, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande et le premier ministre britannique David Cameron ont appelé l’Iran à reconnaître l’existence d’Israël.
« Nous condamnons explicitement la non-reconnaissance d’Israël par l’Iran et qualifions d’inadmissibles certains propos tenus par les dirigeants iraniens sur l’Etat hébreu », lit-on dans la tribune conjointe d’Angela Merkel, François Hollande et David Cameron publiée par le Washington Post.
Cette demande parmi d’autres tout aussi essentielles a ceci d’exceptionnellement novateur, c’est qu’elle est une des premières à se dispenser de la soupe habituelle : « frontières sûres et reconnues » mais touche l’essentiel auquel personne n’osait se mesurer jusqu’à François Hollande : La reconnaissance juridique de l’Etat d’ISRAËL. En ce sens elle est la PREMIERE MANIFESTATION FRANCAISE SE DEMARQUANT DU PROMOTEUR de l’antisionisme, DE Gaulle qui affirmait que les terres de l’Etat Juif « ont été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables ». Et bien le Président Hollande a l’outrecuidance d’affirmer que cet Etat, défini de manière diffamatoire, par le sauveur de la France, c’est lui et pas un autre qu’il faut reconnaître. Bravo !
Compliments respectueux, Mr Le Président !
Bonjour Arnold,
Avant tout, un immense Shana Tova et des pensées positives pour vous, Annie, vos proches et amis pour cette nouvelle année qui s’ouvre pourtant « comme un gouffre ».
Sachez que mes silences sont pleins de bruits ; ne jamais se fier aux apparences.
Si je me manifeste à l’occasion de cet article, c’est que je suis surprise
à l’idée que vous puissiez tomber dans le piège de paroles verbales ânonnées (sur un ton plein de conviction ça va sans dire…) par nos actuels politiciens européens ; aussi bien tournicotées soient-elles par des spécialistes du discours commandé, ce ne sont que des phrases-pièges. Aucun, je répète, aucun des faits et des actes de ces parleurs ne peut d’aucune manière venir à l’appui de ce que vous saluez.
Bien au contraire. L’approche d’élections impose à ces fâcheux de « plaire » ; flatter tous azimuts le plus possible ; notre Président ne manque pas une occasion ; il y aura bien suffisamment de décervelés ou d’idiots utiles de parts ou d’autres qui goberont, alors pourquoi donner aux « indécis » de fausses raisons de basculer de leur côté ?
J’ai récemment eu un échange avec un site juif bien aveuglé, sans doute vexé puisque je n’en reçois plus rien ; pour ne pas lui faire de tort « public », je vous en envoie par ailleurs la teneur.
Continuez de vous porter au mieux et, c’est une prière, n’allez pas trop vite en éloges de ce que dissipe le vent, surtout par les temps de tempêtes que nous connaissons.
Bon shabbat. Belles et heureuses fêtes. Avec mon amitié et mon admiration très fortes.
Am Israël Hai. aviva
vOUS
Dans mon propos sur François Hollande, je ne défendais pas, je ne « blanchissais » pas.
Je saluai un fait !
Aucun Président avant Hollande n’avait dépassé la « tarte à la crème » des « frontières sûres et reconnues. »
DEMANDER LA RECONNAISSANCE D’ISRAËL N’EST PAS « PROPOS VIDE DE SENS » : SON AUTEUR S’ENGAGE ! NON ? REFUSER D’Y VOIR AMORCE OU PREMICES DU CHANGEMENT c’est quitter le seul domaine d’appréciation : les faits pour celui, aléatoire, de l’intention !
Le Président demande la RECONNAISSANCE de cet Etat dont de Gaulle estimait que les terres le constituant « ont été acquises sans des conditions plus ou moins justifiables » oui, c’est cet Etat que François Hollande demande à l’Iran de reconnaître ! Pas un autre!
Sa récusation implicite de l’appréciation gaullienne a, non seulement le mérite d’initier un comportement novateur, et COURAGEUX mais s’inscrivant dans les gestes salvateurs porteurs de soutien à Israël ils nous imposent de les saluer tout en assurant que nous ne nous enfermons pas dans la systématisation de la dénégation !
Je me trompe peut-être, mais si François Hollande est bien le seul à demander « LA RECONNAISSANCE D’ISRAÊL » aux Etats Arabes, je ne comprends pas les absences d’encouragement dont il devrait être recouvert !
Vous rappelez vous la première réaction française après l’intervention de TSAHAL à Gaza. « La France s’incline devant les victimes juives ! » Il faudra attendre un jour ou deux un rectificatif présidentiel qui associera les Palestiniens.
Mélanchon avait vu juste quand il déclara : « Quand on sait les divers services que doit franchir tout communiqué traitant de ce sujet, on ne peut éviter de prendre acte de cet aveu d’amitié. »
Enfin, mon texte n’est pas déclaration d’amour, ou exaltation d’un militantisme de gauche. Il n’est que « salut » pour avoir enfreint le tabou gaulliste. Il a valeur de rappel POUR TOUS LES PAYS ARABES ! Que serait le courage, si l’initiative du Président n’en relève pas ? Tout homme, voire tout accusé ne saurait être privé de son droit. Maintenir que les propos présidentiels sont vides de sens, quand il demande la RECONNAISSANCE D’ISRAÊL CACHENT MAL LE MALAISE. L’auteur n’ayant pas réputation d’user de l’arbitraire!
APPLAUDIR AU VRAI, QUAND BIEN MÊME PARTIEL N’EST PAS SUJET A DEBAT, C’EST UNE INJONCTION à laquelle s’associer, ne signifierait pas, pour autant, aller chercher sa carte au PS!
Chère Aviva,
Notre échange est en train de déraper. J’ai lu les deux articles que vous évoquez. Pas un ne se prononce sur la trame de mon article: l’affirmation que François Hollande est le premier Président de la République à récuser l’anti sionisme gaullien. En débordant sur d’autres thèmes, vous agissez comme s’il vous paraissait évident que je sois supporter de l’actuelle majorité et de son président! Mon propos était lié à « un fait ponctuel « à mettre à l’actif de son auteur, lequel d’ailleurs, pour ce fait précisément vient de recevoir un désaveu du Chef de la Maison Blanche. Je me suis toujours efforcé de prendre garde à systématiser. Je peux déplorer que l’ambassade de France ne soit pas à Jérusalem sans pour autant me taire devant l’attitude présidentielle courageuse. Ma dernière carte militante était celle de l’UJP. Je l’ai rendue après l’embargo. je n’en détiens aucune autre. Dommage que nous ne puissions échanger sur le seul thème de la « reconnaissance »là où il me semblait y discerner un changement que je pensais vous faire partager. Je redoutais votre persuasion…
Soyez assurée, que vous êtes toujours Aviva!
Chère Aviva,
Ces quelques mots en complément.
Votre volonté de réduire l’impact de la position Française se heurte aux réalités car le contexte dans lequel ils furent exprimés (interview au New York Times avec approbation du Président de la République, de la Chancelière Allemande et du Premier Britannique) autorise par le leadership exercé par les trois signataires à l’interpréter comme initiative Européenne. L’alliance de ces trois signatures serait « bidon? » La réaction de la Maison Blanche confirme néanmoins, l’importance que celle ci accorde à cette demande de « reconnaissance ». Dans ces conditions, je crains que, quoique dise ou fasse le Président vous ne l’approuviez pas! Non Aviva, le président de la République ne doit pas être privé du droit au changement, ainsi que du bénéfice de la Justice, c’était le but, le seul but de mon intention en écrivant cette « petite » chose.
Connaissez vous des défenseurs de la cause Juive qui n’aient pas eu leur « période ténébreuse? » Même Zola n’y a pas échappé!
Quel politicien, journaliste ou homme de lettres a t-il eu le courage de s’attaquer au père de « l’Appel du 18 Juin » quand en 1967 il donna corps à la suspicion antisioniste?
J’avoue enfin ne pas bien comprendre les raisons pour lesquelles nous devrions nous rapprocher de Libellule pour, le cas échéant, poursuivre l’échange. Je pensais avoir le sens de l’hospitalité!
Avec toute mon amitié
Bonsoir Arnold,
Le nombre de fois où le président Hollande (pas seulement lui je le reconnais) s’est verbalement engagé pour ne pas tenir plus longtemps que le temps de parler ne se compte plus. Et le double langage politicien est devenu très mode. Croyez-vous vraiment que « l’Iran » ou d’autres pays du crû ont quoi que ce soit à faire des déclarations de M. Hollande ou d’autres responsables européens ? Que savons-nous des messes basses Fabiusiennes quand notre ministre des affaires étrangères s’est précipité en Iran dès « l’accord sur le nucléaire » signé y compris par la France ; la France était-elle absente des accords de Vienne sur l’Iran ? Sans doute M. Hollande est-il totalement tenu à l’écart de ces embrassades ; ni vu ni connu…
Les manoeuvres honteuses, menées par M.Hollande soi-même, au lendemain des attaques meurtrières de janvier 2015 à l’occasion de son défilé bidon sont bien sûr oubliées tout comme le vote ignoble de l’Europe dont la France sur l’étiquetage des produits israéliens fabriqués dans les étiquetées « colonies ».
Je n’en finirai pas d’aligner les faits dans lesquels la France est bel et bien impliquée (à l’insu de son Président bien sûr), plus écoeurants les uns que les autres qui, eux, sont concrets.
Je serai la première Arnold si, le moment venu, M. Hollande confirme ses belles paroles par des actes, à reconnaître que je me suis trompée.
Jusque-là, ma confiance est égale à zéro.
Il y a une expression en yiddish qui traduit bien ma pensée et me démange les doigts… mais je sais prononcer, pas écrire.
Et souvenons-nous Arnold qu’en politique, il n’existe pas d’amitié, que des intérêts. À suivre.
Comme nous ne faisons pas partie du monde politique, j’espère que vous croyez en mon amitié.
Shabbat shalom & Am Israël Hai.
aviva
Je vous retrouve bien là! La rigueur n’empêche pas la sensibilité de faire de son mieux pour tenir l’avant scène. L’argumentation a moins de poids que la mienne et pourtant elle s’insinue par toute faille et parvient à se nicher dans l’antre fatale où le nez du doute commence à se montrer. Aviva vous avez cette « distinction » qui vous permet de vous tromper et de ne rien perdre de votre crédit. Quand l’interlocuteur l’ignore il s’acharne et ne se rend pas compte qu’il devient ridicule. Mais moi je ne l’ignore pas! Vous n’avez aucune place pour la vanité, et hormis la vérité ou du moins l’idée que vous vous en faîtes, rien ne vous amènera vers l’autre si la conviction n’est pas soutenue par la certitude qu’en face, quelque chose ne doit pas être négligé.En l’état vous avez balayé, pardon, vous m’avez balayé! Et comme vous « comptez »pour moi, je dois d’abord vérifier si vous convaincre n’est pas, à mes yeux, plus essentiel que l’objet qui nous oppose!
En attendant bise chabatique et à bientôt!
En l’état, je dois sortir mes raisons, les comparer et m’assurer que si la balance pesait la vérité le poids de mes arguments « pèserait » plus lourd! Mais pourquoi ce doute?
Bonjour Arnold,
Merci pour cette « primo-réponse » ; j’attendrai la suite sans impatience.
D’autant qu’entre-temps, j’ai relu et relu la « fameuse déclaration », y compris sur un site on ne peut plus officiel -celui de « franceonu.org »- et là, la phrase n’est pas sortie de son total contexte ce qui fait que, et bien… que je suis de plus en plus convaincue que ce sont des mots, rien que des mots vagues au milieu d’un texte plein de vagues.
Pardonnez-moi, mais je ne réussis pas à voir dans l’énoncé en question la moindre demande à l’Iran de reconnaître l’État d’Israël ; il est juste question d’une sorte de petite tape sur les fesses pour faire croire que l’on éduque son gamin : « nous déclarons que vous êtes très vilains de ne pas reconnaître Israël et de dire des sottises sur son compte » ; le terme « État » n’est pas même prononcé et rien n’est dit de quel « Israël » il sont coupables de non-reconnaissance ; c’est-à-dire au minimum dans quelles « frontières ».
Par le fait, Arnold, rappelez-moi où est l’ambassade de France en « Israël » ? Comment voulez-vous sérieusement que M. Hollande ose demander à l’Iran de « reconnaître l’État d’Israël » alors qu’il est incapable, en tant que Président de la France, d’en reconnaître la capitale et d’y installer « son » ambassade ?
Bon, désolée, mais je ne me suis pas améliorée depuis hier. Et ça risque d’être de pire en pire, sauf miracle de Kippour. Sait-on jamais, que nos belles lumières éclairent enfin l’esprit de ceux qui « nous veulent du bien ».
Bises amicales. aviva
Bonjour Arnold,
Il y a des jours où je ne regrette pas mes nuits. La dernière m’a remis en mémoire à quel point j’appréciais les analyses de 2 personnes (entre autres) vivant sur 2 continents éloignés et ayant donc 2 « niveaux » de vision des événements.
Vous les connaissez : Shmuel Trigano et Daniel Pipes.
Encore fallait-il que je retrouve ce qui me revenait à l’esprit pour ne pas les trahir.
Je n’ai pas noté la date du N° de Tribune Juive dans laquelle figure l’interview de Shmuel Trigano mais ce n’est pas l’important ; je vais en rapporter, à la virgule près, quelques extraits :
« TJ : Quelle est l’origine du réveil antisémite enFrance depuis l’année « 2000 ?
« ST : Une conjonction de circonstances. La plus importante est l’effet « de de la stratégie du front anti-fasciste contre Le Pen mise en place à « partir de 1985 par François Mitterand qui a eu besoin d’enrôler la « communauté juive à ses côtés pour rendre crédible son opération. « C’est au nom de la lutte contre l’antisémitisme que l’on a appelé à « lutter contre le racisme anti-arabe. C’est à ce moment-là que s’est « insinuée dans les consciences l’idée que la communauté juive et celle « de l’immigration étaient de même nature….. »
« TJ : Vous évoquez la censure de votre publication, pour l’Observatoire « du monde juif, de la liste des agressions antisémite en 2001 et 2002.
« ST : Notre publication a été occultée et critiquée pour son racisme « parce qu’elle décrivait les agressions dans les termes du signalement « policier classique. La même liste, repliée dans Les Antifeujs par l’UEJF « et SOS-Racisme après avoir été « expurgée » des mots « arabes » et « »noirs » au profit que galimatias habituel (les « jeunes ») a joui quelques « semaines d’une immense publicité. Cette liste émanait des instituions « juives auxquelles le gouvernement avait demandé le silence pour « ne « pas jeter de l’huile sur le feu »…. ».
Et puis, une intervention de Shmuel Trigano dans « Desinfos » du 04/09/15 : http://www.desinfos.com/spip.php?article49505
Et encore, voyez simplement l’article de ce jour sur une analyse de Daniel Pipes repris par le site de La Libellule :
http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/2015/09/fine-lueur-d-espoir-dans-l-accord-desastreux-avec-l-iran.html
Là, Arnold, ce ne sont pas mes arguments sans poids ; pourquoi je reprends ces extraits ou articles contenant des
« arguments masculins » ?
Parce que, simplement, aujourd’hui comme hier, les politiques ne cherchent aucunement à être ne serait-ce qu’honnêtes envers Israël ou les Juifs ; la seule chose qui les intéresse est de se servir d’Israël et des Juifs quand ça leur est utile pour poursuivre leurs besognes ; basses manipulations et chaque fois nombre d’entre nous tombent dans le panneau.
Les quelques mots bien vagues prononcés ces jours-ci par François Hollande et ses amis sont exactement de la même veine utilitaire et n’ont pas d’autre but que de « faire croire » qu’ils s’intéressent à la sécurité et à l’existence d’Israël pour l' »apaiser » et le « faire taire ».
Arnold, accepteriez-vous, pour autant que vous « validiez » mes derniers commentaires, que nos échanges soient repris sur le site de La Libellule à la suite de votre article de façon à avoir d’autres avis et donc, peut-être, un échange plus large ?
Bonne et belle semaine cher Arnold. aviva
Bonjour Arnold,
Je comprends bien que nous ne sommes pas sur « la même longueur d’onde ». Vous saluez une petite phrase européo-présidentielle qui sonne « bien ». Soit et, pour tout dire, pourvu que vous ayez raison !
Personnellement, je lis la petite phrase à l’aune de tant est tant d’autres ; d’où les quelques exemples qui vous apparaissent si loin du sujet.
Je retrouve ce matin sur l’un des articles de votre blog ; une lettre ouverte que vous adressiez au Président Hollande le 04/02/2014 :
« Juif casse-toi, la France n’est pas à toi ». Je sais, je sais, une fois de plus rien à voir avec votre présent article. Juste pour que vous alliez relire les 2 commentaires. C’est fou ce que les choses ont évolué dans le bon sens depuis !
Mais si enfin la petite phrase porte quelque fruit, je saluerai vous y compris.
Encore plus éloigné de votre article mais toujours dans la même veine du jeu politicard. Vous avez sans doute eu vent de la petite joute bien mise en orchestration ces jours-ci entre Emmanuel Macron et François Hollande. Si E. Macron était seulement honnête avec lui-même et s’il ne s’agissait pas d’une mise en scène, il aurait aussitôt démissionné. Mais non, il encaisse la gifle publique et il en redemande.
C’est du théâtre de boulevard, du guignol mal joué.
Idem pour toutes les petites ou grandes phrases. Idem pour « cette phrase » et les remontrances obamesques. Théâtre de guignols.
Avec mon amitié sincère qui ne peut s’accompagner que d’une égale franchise. Sur ce point, je sais que nous sommes d’accord.
Bonne semaine et, plus important que tout, prenez soin de vous et d’Annie. aviva