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On arrive à ce piège fatal par l’aveu d’une confession religieuse. En effet, toute identité de nature religieuse implique la lutte avouée pour la suprématie. Les « grandes religions monothéistes » n’échappent pas la règle. Sauf le Judaïsme qui a remplacé la concurrence par l’aveu d’une identité salvatrice universelle échappant à la comparaison hiérarchique.

Les fervents de ces idéologies ne perçoivent la réalité que par le biais d’un exclusivisme primaire pour ne pas dire primitif ! « Hors de moi, point de salut! ». La conversion devient le moyen de récupérer les »brebis perdues » et le primat de la religion vers laquelle on se tourne consistera d’abord et essentiellement à opérer un véritable « lavage de cerveau » où la forme de religion qu’on se prépare à abandonner apparaîtra dépassée désuète et disqualifiée.

Une structure idéologique qui classe la conversion comme suprême vertu est l’indice déterminant que cette idéologie implique la violence comme donnée irréductible la relation.

Pour l’anecdote, nous observerons que le recours à la force ne singularise pas seulement la conversion mais s’applique inexorablement à toutes les données fondatrices de la religion. L’une d’entre elles pèse de tout son poids de négation de la tolérance: Le recours au merveilleux contraignant est une des bases d’une vision théologiques.

Le « miracle » déterminant le classement hiérarchique se présente en cause première du primat. La divinité de Jésus se fonde sur le miracle de la résurrection.

Le miracle est atteinte au libre arbitre. La pratique religieuse draine l’inévitable conversion. comme donnée irréversible sur laquelle s’appuie la suprématie religieuse. Nous sommes là dans la négation de l’humanisme.

C’est un « crime contre l’esprit » que la survenue de Pétain après le rayonnement des Encyclopédistes. En effet, le « statut des Juifs » de 1940 marque une régression ostentatoire, désavouant et réfutant par l’infâmie, le temps où l’illusion permettait de valider un humanisme continu, une période de questionnement sur la source de l’autorité « d’où te vient Louis le droit de commander aux autres ? », un temps où la Révolution restait un « « rêve en évolution » et où les lendemains qui chantent » semblaient une promesse que garantissait l’air du temps.

Mais les « pleins pouvoirs » consentis par la même représentation nationale qui plaça le front populaire à l’Exécutif prenaient l’allure d’une véritable « mise à mort » du Siècle des Lumières. La Collaboration avec les bourreaux nazis donnait un relief empreint de fourvoiement à la Révolution nationale et celle-ci renouait avec la face obscure de l’Ancien Régime.

Ce dévoilement fragilisait les acquis de 1789 et révéla une valeur très relative du principe de continuité du progrès.

Dans ces conditions l’héritage des Pères n’est plus garanti et la quiétude d’une époque ne protège pas du retour de la nuit. On pouvait se dire que Diderot, Rousseau d’Alembert et d’autres, étaient des « valeurs sûres » ! C’était sans compter l’attraction de la bête qui ignore « l’humanisme continu » et se réserve la possibilité du jaillissement.

La bête est là, les conditions de son retour aussi ! Reste notre vigilance !

 

C’est un « crime contre l’esprit » que la survenue de Pétain après le rayonnement des Encyclopédistes. En effet, le « statut des Juifs » de 1940 marque une régression ostentatoire, désavouant et réfutant par l’infâmie, le temps où l’illusion permettait de valider un humanisme continu, une période de questionnement sur la source de l’autorité « d’où te vient Louis le droit de commander aux autres ? », un temps où la Révolution restait un « « rêve en évolution » et où les lendemains qui chantent » semblaient une promesse que garantissait l’air du temps.

Mais les « pleins pouvoirs » consentis par la même représentation nationale qui plaça le front populaire à l’Exécutif prenaient l’allure d’une véritable « mise à mort » du Siècle des Lumières. La Collaboration avec les bourreaux nazis donnait un relief empreint de fourvoiement à la Révolution nationale et celle-ci renouait avec la face obscure de l’Ancien Régime.

Ce dévoilement fragilisait les acquis de 1789 et révéla une valeur très relative du principe de continuité du progrès.

Dans ces conditions l’héritage des Pères n’est plus garanti et la quiétude d’une époque ne protège pas du retour de la nuit. On pouvait se dire que Diderot, Rousseau d’Alembert et d’autres, étaient des « valeurs sûres » ! C’était sans compter l’attraction de la bête qui ignore « l’humanisme continu » et se réserve la possibilité du jaillissement.

La bête est là, les conditions de son retour aussi ! Reste notre vigilance !

 

 

Je regrettais récemment dans ces mêmes colonnes l’absence d’initiative pédagogique qui aurait comblé la » rétention  d’informations »sur  le régime de Vichy et l’influence de son  chef emblématique. Dans cette perspective, il faut éclairer une donnée majeurequi permettrait peut-être de mettre  en lumière l’aspect résilient de ce véritable fléau qu’est l’antisémitisme : Les causes de la Shoah !

 

 

Se confronter aux motifs avancés par les antisémites  même si la honte les enveloppe, c’est revendiquer le droit à comprendre, même si, en l’occurrence, ce qu’il y a à comprendre se réduit à l’irrationnel le plus fourvoyé!

 

 

Déclarer  la guerre  à l’antisémitisme sans recourir aux moyens que cette lutte impose c’est ne pas estimer qu’il s’agit là d’un dysfonctionnement majeur de notre système éducatif pouvant mettre en péril les fondements mêmes de la culture et de la civilisation.

 

 

De larges extraits de Meïn Kampf doivent être étudiés en classe sous  la houlette de professeurs expérimentés dont la compétence aura été confirmée. Le « statut » des Juifs » sera appréhendé avec la même rigueur et le professeur s’efforcera après l’établissement des conditions infâmes  d’internement à Drancy, par exemple de conduire les élèves à poser la question qui bouleverse les acquis du questionnement pour exprimer, par un raccourci saisissant le désarroi devant l’injuste. 

 « POURQUOI? » 

L’enseignant initiera alors les éléments constitutifs de le prise de conscience facilitant l’assimilation de l’antisémitisme à une manifestation de haine gratuite.

 

Il importe que l’enseignant fasse l’unanimité de sa classe en établissant le prix de la survie juive dans un milieu hostile.  L’identification aux victimes doit être la règle. Fatima  deviendra sœur d’Anne Franck et Farouk compagnon d’Anilewicz.

 

Mais il y a urgence à préparer la Réforme !

 

La naïveté voire l’irresponsabilité des divers gouvernements , depuis la Libération, ne cesse de surprendre, notamment dans la relation entretenue avec l’héritage antisémite de la collaboration . Tout se passe comme si la Révolution nationale et son Chef charismatique étaient programmés pour disparaître dès la fin de la guerre. C’est oublier que la Collaboration est, d’une part la révélation d’une atteinte profonde de la société française et qu’une blessure de cette nature dévoile un traumatisme qui ne peut s’éteindre par génération spontanée.

Un vaste consensus verrouille donc toute velléité de comprehension et de condamnation de la Collaboration On se contente du procès d’un homme pour tenter de neutraliser les « forces obscures » mais bien présentes de cette fraction de la population qui vit en Pétain bien plus le vainqueur de Verdun que l’auteur indigne du « Statut des Juifs. »

Cette France qui chantait avec ferveur « Maréchal nous voilà! » s’est envolée ou plutôt s’est embusquée dans les replis de la conscience identitaire,et l’illusion serait de croire qu’elle a disparu! Convaincue qu’elle referait surface dès que l’opportunité le permettrait. Et celle-ci se manifestera dans le soutien stratégique insolite et insoupçonné de l’islamisme radical!

Renforcé par cet appui, l’antisémitisme d’aujourd’hui représente un danger d’une acuité inégalée. Il détient l’apport initial de l’antisémitisme occidental d’origine chrétienne sur lequel se greffent le négationnisme et le révisionnisme, autres variétés d’un racisme anti Juif et délétère que vient soutenir la haine antisioniste alimentée par l’islamisme radical.

Ci après un projet de réforme.

LA REFORME PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT DE L’HISTOIRE. PROJETS DE REFORMES

La réforme s’appliquera à toutes les classes du collège et du Lycée. Elle s’appuiera sur des manuels appropriés.
Première partie: L’antisémitisme, la naissance de la haine, histoire d’une infamie. La Shoah ou le massacre des innocents

Historique des mesures antisémites

La Shoah devra être regardée comme la conséquence de rumeurs répandues en Occident sur les actes supposés imputables aux Juifs.

La réforme devra réviser et combattre les clichés antisémites entretenus depuis le moyen âge. 
Il sera démontré que les rumeurs colportées sur les Juifs ont le mensonge pour support et la haine pour fondement. La réforme pédagogique fera une part non négligeable à « l’enseignement du mépris » dénoncé par Jules Isaac en 1957 et qui a conduit à la tenue du concile VATICAN II. Il sera par ailleurs souligné la place prépondérante de l’anti Judaïsme doctrinal dans l’approche théologique initiée par l’Eglise.

Et comme il est dit dans les bonnes feuilles:

ET CE SERA JUSTICE!

 
Soyons réalistes et lucides, les relations commerciales entre  Israël  et l’Europe sont condamnées  à l’extinction à brève échéance. Les réactions des pays Européens au boycott  des produits Israéliens, restent, en l’occurrence révélateurs d’une relation  qui sait prendre en compte la réalité palestinienne en lui accordant préséance sur toute autre considération, commerciale tout particulièrement.  Les pays Européens jugent l’unité de vue israélo-palestinienne prioritaire et déterminante quant à la conduite d’une coopération économique  éventuelle avec Israël. Celle ci n’est pas appréciée sur la seule considération du profit que l’Europe en tirerait   mais sur l’estimation globale des réserves que l’Etat Juif ne manque pas de susciter.
 
 
Cela  étant, peut être établie une vérité: la coopération économique entre Israël et l’Europe sacrifiant l’intérêt propre  européen  à des considérations politiques, palestiniennes en l’occurrence, le maintien de relations commerciales entre Israël et l’Europe en est réduit à une valeur symbolique qui ne peut être comparée au partenariat en train de s’établir entre Israël et les géants asiatiques que sont l’Inde et la Chine.
 
 
Ce partenariat ignore le ressentiment anti-Juif séculaire et n’est apprécié que sur l’avantage de l’import des avancées technologiques et scientifiques Israéliennes jugées objectivement par les partenaires asiatiques. Dans ces conditions, l’établissement des relations israélo asiatiques reste lourd de promesses. 
 
 
C’est dans ces considérations que s’établit une relation avantageuse pour les  signataires de  nombreux contrats où de l’armement sophistiqué à la recherche médicale en passant par les technologies agricoles d’avant garde,  la clairvoyance des partenaires asiatiques  sachant ne pas détourner la coopération économique de ses seuls attendus.
 
L’amitié, la sympathie et la vérité  faisant le reste, tout laisse à penser que la supercherie palestinienne s’imposera avec toute la conviction requise. 

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