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1948/ 2018:  La Guerre d’Indépendance de 1948 fut le dernier conflit israélo-arabe à susciter des sympathies parmi les Nations au bénéfice d’Israel. En effet, l’objectif avoué des coalisés Arabes était  de « jeter les sionistes à la mer. » Dans le même temps où le monde sidéré ouvrait des yeux  épouvantés  sur la Shoah, un tel objectif n’était pas sans exalter la conscience coupable d’un Occident à la recherche de moyens pour diluer sa responsabilité
C’est alors qu’apparut une réalité mythique mais porteuse d’immenses conséquences bénéfiques à la cause palestinienne: l’importation mensongère d’une phraséologie usitée dans les combats menés contre les puissances coloniales et qui avait fait ses preuves. C’est ainsi que la cause palestinienne fut revisitée par un moyen stratégique qui pulvérisait l’argumentation  des motifs invoqués par les Arabes coalisés en 1948 : L’esprit de Résistance. Israël devenait un « pays occupant » et les Palestiniens un peuple occupée victime de l’arbitraire sioniste.
La « cause  palestinienne  devenait le juste combat  et participer à ses luttes s’inscrivait dans un processus de libération qui se ralliait tous les hommes épris de justice. C’est à ce moment que cessa l’exaltation destructrice d’Israël pour se concentrer sur le seul nouvel objectif : le réveil  illusoire  du nationalisme palestinien.
C’est ainsi que s’opéra une reconversion radicale de la haine anti sioniste qui mit en avant  » l’oppression » et » l’occupation » désignations qui retrouvaient  pour  les Occidentaux les accents familiers d’un passé récent qui avait reçu les suffrages de la fraction la plus digne de ses héros consacrés.
Tout sera vu désormais par le biais de ces allégations tronquées. On se refusera à considérer  la « légitime défense » quand Israël se défendra. On se refusera à voir l’impérieuse injonction de la réaction défensive pour ne conserver que les effets de l’auto défense  occultant les causes. On n’hésitera pas à être familier de l’excès outrancier en assimilant les attentats Palestiniens aux missions de Résistance de la France Libre en « oubliant » que la Résistance ignorait les objectifs civils !
Cette reconversion situe la « résistance » Palestinienne dans une vision de l’histoire  où le mensonge s’alimente aux sources empoisonnées du séculaire antisémitisme occidental.

La légitime défense est l’ultime recours permettant de se protéger quand l’adversaire menace de porter atteinte à notre intégrité physique. Ce recours est soumis néanmoins à des conditions qui varient selon les époques. Quand les circonstances l’exigent et que, par exemple, l’entité menaçante est » pluriel « les modalités d’intervention relèvent du droit international et des Conventions de Genève, 

 
 
Tout se passe comme si pour être légitime   dans ce cas  le processus d’intervention impliquerait de verser  au débat d’autres paramètres ignorés dans le cadre  de la légitime défense exercée  directement de l’individu agresseur à la victime agressée. Ces autres paramètres sont une altération directe de la légitime défense et impliquent une vision partiale de l’intervention. Il s’agit de la politique. Et parfois la conclusion politique contrarie l’objet même de la légitime défense.
 
 
Rien de plus  immoral à ce sujet que la condamnation d’Israël par les nations Européennes pour avoir apporté une véhémente réplique à la tentative de violer ses  frontières afin d’accéder au territoire Israélien. Que se serait-il passé si Israël avait laissé faire? Qui peut garantir qu’un véritable massacre dans le kibouts  voisin ne se serait pas produit?
 
 
Cette approche inique qui tronque la réalité sécuritaire par des approximations suspectes ne va pas sans s’inscrire dans la volonté perverse de délégitimer Israël de tout droit à l’auto-défense. Il y a une autre manière plus subtile d’ôter toute justification  à la défense juive c’est la proclamation que TSAHAL  reste la 3ème  puissance militaire mondiale, à condition de ne jamais  le démontrer, par le recours  légitime au droit à la défense notamment.
 
 
L’Onu a décidé une minute de silence à la mémoire des victimes Palestiniennes. Jamais pareil signe d’attachement n’a été manifesté au bénéfice des victimes Juives victimes de terrorisme. 
 
 
L’arbitraire devient la loi. Aussi,  » bien faire et laisser dire! »  Réagir à l’agression est une obligation morale, s’en abstenir reste l’aveu d’une conscience coupable!
Avec  40% de sa population se réclamant de l’Eglise Evangélique le Guatémala affirme une sympathie et une fraternité sans faille pour les Juifs le Judaïsme et l’Etat d’Israël.  
Même si cette amitié est « intéressée » comment dissimuler son émotion pour cet aveu de fraternité émanant  de ce pays du « bout du monde » dont le Président vient de présider à Jérusalem la cérémonie du transfert  de l’ambassade guatémaltèque  de Tel Aviv à Jérusalem.
Cette démarche avait été initiée par un autre sympathisant de l’Eglise Evangélique, le Président Donald Trump qui entretient des liens soutenus avec cette Eglise dissidente.
En dépit de la conversion  des Juifs au Christianisme qui reste l’intention première sur laquelle se fonde cette fraternité, la  volonté farouche et véhémente de restaurer les Juifs dans leur souveraineté manifestée par les Chrétiens évangéliques    devrait permettre  de  cultiver des liens prudents mais amicaux avec la seule branche du Christianisme porteuse de Rédemption pour les Juifs.

 Certes, la décision repose sur une disposition législative adoptée par le Congrès. Mais, usant  d’une clause dérogatoire,  les divers Présidents de Bush à Obama repoussaient  l’échéance,  prétextant  des motifs sécuritaires. Il faut souligner que pareille décision, en devenant effective  compromettrait   à coup sûr,  l’influence américaine dans le monde, renforcerait les réserves Européennes et  multiplierait sur le terrain  les risques de confrontation.  Le Président Trump balayant ces réticences, rend opérationnel le transfert qui aura lieu ce jour.

 
Le Président Trump n’a pas l’aura d’un stratège confirmé et la décision du transfert ne s’accompagne pas de motivations élaborées. « Jérusalem est la capitale de l’Etat Juif »affirmation qui reste confondue avec un slogan et  constitue certes une raison  majeure qui suffirait à accréditer la justification  du transfert si Donald Trump n’était pas le chef de la nation la plus puissante de la terre  où toute décision américaine   s’inscrit dans la vision ultime de l’intérêt prioritaire des Etats Unis. 
 
Tel n’est pas le cas et l’explication à une décision de cette nature peut  être recherchée  dans le cadre d’une structure irrationnelle. Quand on sait les liens tenus qui attachent le Président Trump à l’Eglise  Évangélique  tout laisse à penser que c’est de ce côté qu’il faudra se tourner pour trouver un motif satisfaisant  à la décision du transfert de l’ambassade US.
 
 
En effet, l’Eglise Évangélique bénéficie  d’une influence majeure au sein du collège électoral américain et ses fondements théologiques disposent  que les Juifs doivent être restaurés dans leurs droits, retour à Sion inclus. Etape indispensable qui précédera leur conversion.
 
 
Les fidèles de l’Eglise Évangélique se désignent donc comme les accompagnateurs du peuple Juif veillant  au retour en droit de leurs protégés. On comprend mieux la décision solitaire et autoritaire  du Président Trump plaçant le rétablissement de Jérusalem ès qualité de capitale éternelle et indivisible d’Israël,  décision prise dans l’insatisfaction quasi universelle mais dans l’exaltation mystique présidentielle.

 
Ce n’est que dans les délires les plus fous qu’on aurait pu rêver à ce que nos yeux voient, à ce que nos oreilles entendent aujourd’hui. En effet,  l’Etat Juif n’a jamais cessé d’encourager le tourisme afin qu’on puisse, ente autres constater sur place    qu’apartheid et discrimination sont des  ragots  calomnieux. Or Israël   prend acte,  aujourd’hui  qu’à l’occasion d’une épreuve cycliste  italienne  la deuxième après le Tour de France, le GIRO,  Israël a été désigné pour servir de cadre au déroulement de  cette épreuve.
 
 
De Haïfa à Tel Aviv et de Béershéva à Eilat  les participants longeront la côte, et seront confrontés aux réalisations multiples  et variées de  l’Etat Juif dont certaines relèvent du prodige, le tout sous une couverture médiatique permanente.
 
 
Qu’espérer de plus, pour établir la vérité  qu’une intrusion sioniste de qualité sans bouger de chez soi? 
 
Au delà  de  cette retombée bienfaisante et pacifique comment  ne pas  être stupéfait par la multitude de  touristes interpellés par les journalistes qui ne cachent pas leur émotion à l’idée que le départ de cette course se tient à Jérusalem, capitale de l’Etat Juif ! 
 
 
Jamais épreuve sportive d’envergure n’a abandonné le cadre Européen. Voilà que l’Europe fait le déplacement pour reconnaître des mérites à Israël.
 
 
Comment ne pas penser au mot fameux du premier Président de l’Etat d’Israël, Haïm Wezmann  qui disait:  » En Israël, ne pas croire au miracle c’est ne pas être réaliste! »

 

La récente intervention du Premier Ministre Israélien génère une très vive inquiétude qui ne va pas sans s’inscrire dans une tragique réalité.

 La « présentation »  des preuves attestant que l’Iran prépare une confrontation atomique a un arrière-goût d’initiation  du monde à une ultime vérité : Israël, visé par l’Iran  prend les devants : Il   n’acceptera pas de vivre sous le danger permanent de missiles Iraniens.

 Il n’existe pas dans l’histoire d’exemple où un pays démontre que son existence est menacée sans que cela ne s’accompagne d’une préparation à la confrontation armée.

Aurait-on oublié qu’Israël ne peut se permettre de négliger la mise en œuvre d’un principe stratégique vital pour lui: « La meilleure défense, c’est l’attaque ! » N’est-ce pas ce qu’il faut retenir de l’intervention du Premier Israélien ?

Ce message d’une extrême gravité vaut pour le monde. Les USA sont concernés Il est la première  manifestation  d’un processus défensif qui place Israël en première ligne.

Et qu’on se le dise !

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