« Juif casse toi, la France n’est pas à toi. »
Commencer ainsi un courrier au garant des Institutions, en redisant ce qu’on entend trop souvent à Paris, donne le ton, en faisant apparaître ce que tout le monde sait, mais n’ose soutenir : Cette France, faible, et dans un état calamiteux, n’est pas celle qu’on nous a enseignée et apprise à aimer !
Monsieur le Président,
Permettez, Monsieur le Président que j’emploie l’Impératif pour m’adresser à vous, non pour vous ordonner, ce qu’au peuple ne plaise, mais, pour que vous vous rendiez à cette évidence : Des citoyens qui souffrent dans leur honneur et leur dignité ne peuvent que demander, pas quémander. On ne garde pas l’ordre et l’idéal républicains par l’aumône ou la charité. On le protège, on l’entretient, par l’ordre !
Non l’ordre fasciste qui est une fin en soi, mais la « mise en marche » de dispositions exceptionnelles, quand la gravité et les menaces contre le pays sont, tout aussi exceptionnelles. Le bénéfice de l’article 16 de la Constitution, par exemple, donne les « pouvoirs les plus étendus au Chef de l’Etat, pour maintenir la sécurité, quand celle-ci est menacée par le danger intérieur ou extérieur. »
Monsieur le Président, vous êtes la République aux yeux de la France et du monde ! N’avez-vous pas eu honte, tout comme nous, pour ce pays de grandeur et de lumière, aux destinés desquelles vous présidez, quand vous l’avez vu s’incliner devant l’insulte anti-juive ? La seule impression de similitude avec Vichy vous a révoltée, à coup sûr !
Les Juifs de France savent, en cas de péril, où serait leur devoir. Distinguer l’action gouvernementale, qu’ils n’approuvent pas toujours, de la « Patrie » qui, reste à leurs yeux « la douce France, le cher pays de leur enfance » au secours de laquelle ils n’hésiteraient pas à apporter leur concours si des circonstances dramatiques la conduisaient à se « déclarer en danger » sauraient vite, très vite, où serait leur place !»
Monsieur le Président, notre Patrie est mise en danger par des barbares qui opèrent chez nous, contre des Français !
Proclamez que la « Patrie est en danger ! » Vous ne mentirez pas ! Paris n’est plus Paris !
Faîtes donner l’armée ! Qu’elle se montre du moins ! Les Barbares pensent que cette armée n’est plus. Alors qu’elle a vaincu en dépit du péril et triomphé dans la gloire ! Rétablissez la République et toutes ses vertus ! Certes, le geste exige courage et détermination. Et, le ridicule par lequel on tente de vous atteindre, n’empiètera pas sur le pouvoir de ces qualités régaliennes, parce qu’en devenant Président de la République, vous vous êtes transformé en continuateur obligé de cette aristocratie de l’exemple, pour qui, faiblesse est reddition et laxisme, abandon,
Or, c’est, entre autres, pour mener à bien l’élimination de ces séquelles que le peuple Français vous a mandaté à la magistrature suprême ! Vous êtes donc héritier, d’une lignée qui se distingua à Fleurus et survit en votre personne, en dépit de votre simplicité.
Descendant de Jaurès et de Gambetta, ne laissez pas mourir la République !
La France doit retrouver les attaches qui la lient à son histoire. Votre mission n’est pas liée à une « morale de l’ambigüité. » Elle est à la mesure d’un destin ouvert sur le monde : Redonner sa place à la France ! Pourvu que, comme à Arcole, le Chef Suprême de tous les Français marchât, en tête, les trois couleurs, bien en mains, comme un défi à opposer aux barbares.
Fils de France, père de France, vous le savez, les Juifs souffrent du mal d’amour. Aussi et, lorsque vous ordonnerez le rétablissement de l’ordre républicain, sachez que vous serez confirmé par la majorité de la Communauté juive, « Président du « Cher pays de notre enfance » et ce, même s’il fallait en attester, par l’héroïsme d’une Légion d’honneur, épinglée sur la poitrine de mon grand père par le généralissime Foch, ou, par le sacrifice suprême, de sa vie, par cette mention, sur son certificat de décès, synonyme de fierté, et d’impossible dissociation « Mort pour la France ! » indiquant, par là même, que leurs enfants et petits enfants ne méritent pas que les barbares les insultent de : « Juif casse toi, la France n’est pas à toi. » Notre requête prend fin, votre mission est en cours Monsieur le Président ! Puissiez vous rester dans la mémoire de France, le premier qui fit de la lutte contre l’antisémitisme, l’objet prioritaire de la rénovation nationale !
Honneur et respect au Président de la République, garant de la France et Chef Suprême des Armées.
Vive l’amitié franco israélienne, vive la France, Ham Israël Haï.
Arnold Lagémi
Quelle lettre poignante Monsieur Lagémi et quel témoignage d’amour, de reconnaissance pour la France !
Malheureusement, la situation, l’incroyable réalité des faits et des protagonistes sont tels que notre Président n’aura jamais cure de tous vos justes arguments et de votre magnifique plaidoyer. Quant au gouvernement (les ministres, qu’ils soient ostensiblement ou opportunément « philosémites » ou juifs eux-mêmes) se borneront toujours, chacun selon son tempérament, à de belles ou à de lénifiantes paroles. Quand ils ne nous utiliseront pas comme à l’accoutumée, nous les juifs, pour leurs intérêts ou desseins propres.
C’est si vrai que la France elle-même et les Français « authentiques » d’esprit et de cœur sont totalement méprisés (les exemples abondent, singulièrement depuis le début de ce quinquennat), malmenés, et c’est un euphémisme. Alors faire appel à tous les ressorts que vous évoquez, cela ne restera jamais hélas que… lettre morte !
La plupart des juifs de France ont maintenant intégré je crois que leurs jours dans ce pays encore magnifique mais happé par le néant sont comptés.
Le blog d’un ancien conseiller de Nicolas Sarkozy : http://maximetandonnet.wordpress.com/
Monsieur,
Merci pour votre appréciation! Permettez moi de la nuancer cependant.
L’histoire de France est d’abord celle de ses épreuves!
Georges Bernanos écrivit en 1942, une lettre à ses amis: « La France « inventa » Jeanne d’Arc, elle inventa St Just. Elle en » inventera » d’autres, c’est son affaire. La nôtre, c’est d’éviter qu’on les brûle. »
Bien cordialement vôtre!
Dan,salut.
Pour les juifs français faisons l’état des lieux.un gouvernement omnipotent,mais inquiet de perdre son pouvoir,pour cause de non compétence et prêt à tout pour le garder.par conséquent ,la réflection sur la question juive passera après que les électeurs de la gauche,et ceux issus de l’immigration soient satisfaits.Notre avenir immédiat sera après les élections dépendant d’une montée évidente de l’extrême droite,nos ennemis historique et la hargne d’une extrême gauche,nos ennemis aussi,très actifs via les boycotts et l’envahissement des médias avachis.Autre remarque ,le gouvernement actuel compte quelques ministre Juifs ou supposés tels qui répondent ailleurs lorsqu’on agresse les Juifs.Donc range ton cahier de doléances et si tu as besoin d’une main secourable,pense à celle qui pend au bout de ton bras.
Pour le reste j’espère que tous vous allez bien
Nous vous embrassons et tihiou briim.
Michelle Drai
Chère Mikhal,
Cette clarté soudaine sur mon écran m’annonçait l’arrivée d’un soleil! Il est là. Il resplendit!!!!
Mais je ne comprends pas cette critique venant d’une militante socialo, farouche et véhémente. Qu’est-il arrivé à cette gauche, objet d’un amour sans retenue? De quoi t’étonnes tu ? Cela était prévisible, non? Range, non pas ton cahier de doléances mais ta Téhoudat Zéout (carte d’identité) Et commence à apprendre les prières de tes frères! Apprends les saintes écritures Islamiques. Elles te seront exigées pour toute démarche! Et si tu crains d’être découverte, rappelle toi quelques versets de la Bible. Mais, sois inaudible, sinon, il t’en coûterait!!!En attendant, confirme moi, es tu bien d’accord: « Hors Hertzl, point de salut? Mikhal, je te redis toute la tristesse de Beaunazo qui a demandé au Président de Changer le nom de Champs Elysées en Avenue des Trois Horloges.
Chalom à vous deux + deux grosses bises!!!! (lecteurs excusez cet échange personnel avec Mikhal, ex DROR D’ALGER !