Par la répétition grossière des mêmes arguments, l’anti sionisme cache mal son essoufflement et ses difficultés croissantes pour tenter de convaincre une opinion de plus en plus méfiante. La question palestinienne commence à lasser les élites qu’on voit, de plus en plus émettre des réserves et suggérer soit de basculer franchement dans le camp de l’antisémitisme, soit de se rendre à l’évidence : Israël étonne le monde, en dépit de sa taille, et de l’acharnement de ses ennemis.
Le débat argumentaire piétine et s’enferme dans un « ron ron » médiocre et inadapté. Les arguments n’évoluent plus avec une réalité en mouvement et qui évolue. Les oppositions cessent de s’aventurer sur le terrain de la légitimité ou du caractère Juif de l’Etat pour se limiter à l’anecdote, à l’incident, bref, à la péripétie. C’est, manifestement le signe que l’antisionisme deviendra sous peu moribond car les anti Juifs perdent de vue qu’ils n’ont été « efficaces » que lorsqu’ils ont fait suivre leur constat de l’inutilité et de la dangerosité du peuple Juif par des mesures immédiates et effectives d’extermination.
Ils commettent présentement une grave erreur de jugement et d’appréciation. En passant leur temps à condamner sans prouver, ils s’exposent à l’affaiblissement. Il n’est pas possible de tenir le monde en haleine sans commencer à ouvrir, soit le livre des preuves soit le registre de la mort. Le monde commence à saisir les balbutiements de la tromperie antisémite. Certes, ce n’est pas Austerlitz, mais ce n’est plus Waterloo. La haine anti-israélienne n’est pas éteinte mais le feu manque de vigueur…
En parallèle, le monde découvre les visées expansionnistes de l’Islamisme et déjà, se pose la question du recours que pourrait représenter Israël. L’opinion occidentale qui avait cru que l’affaire de Tunis annonçait le retour du nationalisme tunisien, découvre avec stupeur la désignation d’un pouvoir extrémiste religieux à Tunis. Pour le moment, limité à une élite minoritaire, cette prise de conscience que le problème palestinien « anesthésiait » la capacité réactive de l’Europe commence à prendre corps. Sa constitution en puissance de contre attaque prendra du temps mais le temps des illusions semble se conclure.
Et pendant ce temps, le reproche fait à Israël, qu’il se vendait mal, qu’il se défendait mal est en train de se retourner contre ceux qui l’utilisaient. L’Etat Juif continue à vivre comme s’il ignorait la guerre qu’on lui fait. Ses chercheurs persévèrent à « étonner » le monde, mission première du Peuple rédempteur, pendant qu’on assiste à l’affaiblissement progressif des empires hostiles.
Incapable et convaincu de son échec, l’Occident a passé le relais de la mort d’Israël à l’Orient mais les coups que ce dernier porte rapprochent singulièrement Israël de ses anciens bourreaux !
Nous vivons vraiment une époque exceptionnelle. Les analyses pessimistes des prospecteurs d’avenir sont rattrapées par une réalité qu’ils n’imaginaient pas, parce que, n’inclure que le rationalisme pour saisir le fil d’Ariane de la réalité proche Orientale, c’est manquer cruellement d’imagination.
Bonjour, bien que « condamné a mort » par ceux qui se laissent aveugler par la haine, Israël est plus vivant que jamais et il n’a pas fini d’étonner par ses capacités d’innovations et de créativité. Qui se trouve indisposé par l’existence d’un état souverain juif?
Israël est vivant et pour longtemps, « malheur » à ceux qui souhaitent le voire « rayé de la carte ». Cordialement.