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Ben Gourion parle :

 « J’avais reçu du général Georges Marshall, à cette époque Secrétaire d’Etat un message urgent. Il me demandait de ne pas m’obstiner à proclamer l’Indépendance. Marshall était un ami, un véritable ami et s’il essayé de me décourager ce n’était pas parce qu’il cétait hostile à un Etat Juif mais parce qu’il pensait que nous n’en aurions pas pour longtemps être détruits par les Etat Arabes dont les forces armées possédaient une supériorité accablante .

 

Il pensait que si nous nous posions en Etat, ils nous attaqueraient et que nos forces, petites et misérablement armées seraient écrasées . Il me suppliait d’attendre un climat politique plus favorable. C’était donc là le conseil d’un ami et l’appréciation de notre situation militaire par l’un des soldats les plus remarquables du monde. On le voit, ce n’était pas un conseil qu’on pût rejeter  à la légère.

 

Et pourtant il ne put rien pour nous détourner du chemin que nous avions choisi.

 

 Marshall ne pouvait pas savoir ce que nous savions, ce que nous sentions jusqu’à la moelle de nos os :  cette heure était notre heure historique ; si nous n’étions pas à sa hauteur par crainte ou par manque d’ardeur, des générations des siècles, peut être se succèderaient avant que notre peuple put retrouver l’occasion historique, à  supposer qu’il se trouvât toujours vivant comme groupe national . »

Ben Gourion  Regards sur le passé MONACO  ed du Rocher 1965 p

 

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