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Actuellement sont diffusées sur Internet diverses interventions laissant à penser que l’Eglise aurait soutenu le mouvement sioniste et qu’elle aurait, de façon permanente, reconnu un droit de propriété des Juifs sur la terre promise à Israël.

Ces informations sont pernicieuses dans la mesure où elles confondent les prises de position individuelles avec le point de vue de l’Eglise.

Israël a eu des amis chrétiens favorables au mouvement sioniste mais l’Eglise a toujours été réservée, voire opposée au Retour d’Israël sur sa terre.

Je rappellerai donc, à ce sujet, les propos tenus par le pape PIE X à Théodore HERZL venu le 25/1/1904 solliciter son aide pour l’édification de l’Etat Juif :
« Les Juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, nous ne pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. NON POSSUMUS. »

Cette position ne prête pas à l’ambiguïté.

Elle sera reprise en 1917 par Benoît XV :
« Les Juifs n’ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte. »

Par ailleurs, il semble être fait un usage immodéré par ces mêmes intervenants du changement doctrinal vis-à-vis des Juifs et d’Israël qui serait intervenu dans l’Eglise depuis le concile Vatican II. Je rappelle là encore les propos du pape Benoît XVI dans sa récente lettre aux évêques du monde :

« Il doit être aussi rappelé que Vatican II renferme l’entière histoire doctrinale de l’Eglise. Celui qui veut obéir au Concile doit accepter la foi professée au cours des siècles et il ne peut couper les racines dont l’arbre vit. »

Qu’est ce à dire ? Si la doctrine chrétienne professée avant Vatican II qui faisait place à une tradition d’antijudaïsme (cf Déclaration de repentance des évêques de France) est toujours valide, quelle valeur accorder aux changements intervenus envers les Juifs lors du Concile ?

www.terredisrael.com

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