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Dès lors que l’identité religieuse de tout ou partie d’un groupe s’inscrit dans un contexte qui n’accorderait pas préséance aux obligations civiques, telles que définies par la Constitution et le Code Civil notamment, s’impose parmi les conséquences, la mise en question de la citoyenneté.

Il semble, que l’obtention de la citoyenneté soit conditionnée par le devoir de loyauté, entre autres, qui doit s’exercer au bénéfice de la nation « accueillante » Si ce devoir est nié, la poursuite de quiconque pour trahison ou intelligence avec l’ennemi, s’avèrerait privée de justification, puisque, la loyauté n’étant pas incluse parmi les devoirs préalables du « nouveau citoyen », on ne discernerait pas le motif de poursuite.

Celui qui donnant corps à la préséance d’autres intérêts que ceux définis par la République, démontrerait une cohérence certaine dans une attitude que l’Etat validait en accordant la citoyenneté française dans de telles conditions.

Le refus de considérer prioritaires les ordonnances de la République est l’aveu implicite du refus d’assumer les devoirs liés à la citoyenneté française. Ce refus constituant une initiative unilatérale d’insoumission à la République, il s’identifie dans ses conséquences à une extraction volontaire du corps de la Nation, dont celle-ci prend acte.

On peut légitimement se demander si des individus relevant d’un tel statut, sont Français, dans le sens où le commun l’entend. Si les prérogatives prioritaires de la République ne sont pas avérées, admises et incontestables, le questionnement engagera le crédit de l’Etat.

Napoléon a vérifié le civisme des Juifs avant de confirmer la loi d’Emancipation de 1791.

Tenter d’asservir la France à l’obscurantisme, c’est déclarer la guerre à la République !

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