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Un des géants de la philosophie allemande lance un jugement catégorique sur les Juifs :

« On est surpris de voir des habitants d’un petit canton de la terre plus éclairés que le reste du genre humain. De tous les anciens peuples, on ne connaît que les Hébreux qui aient eu des dogmes publics de leur religion. Abraham et Moïse ont établi la croyance d’un seul D.ieu, source de tout bien, auteur de toute chose. Les hébreux en parlent d’une manière très digne de la souveraine substance et, on est surpris de voir des habitants d’un petit canton de la terre plus éclairés que le reste du genre humain. » Les sages d’autres nations en ont peut être dit autant quelquefois, mais ils n’ont pas eu le bonheur de se faire suivre assez, et de faire passer le dogme en loi. »

Essais de Théodicée- Œuvres philosophiques, tome II p 2- Paris Alcan 1900


Finalement cette Loi de Moïse que certains prétendent avoir été « accomplie » par Jésus, de grands esprits, pour ne pas dire, les plus grands que la chrétienté a engendrés,  reconnaissent la permanence de sa justesse, son humanisme et sa volonté déterminée de promouvoir toute forme de progrès

Je ne peux m’empêcher pour appuyer cette reconnaissance par les grands esprits non Juifs (philosophes allemands notamment)  de l’apport essentiel d’Israël à la culture universelle,  de citer l’illustrissime SCHOPENHAUER 1788-1860 qui fut presque contemporain de LEIBNIZ :

« On ne peut refuser au Judaïsme la gloire d’être la seule religion vraiment monothéiste  de la terre. »

Fragments sur l’histoire de la philosophie p 157 traduit par Auguste Diétrich – Paris- Felix Alcan 1912

On ne peut s’empêcher de considérer qu’émancipés de la tutelle des Eglises, philosophes et penseurs se rendent à l’évidence : l’apport inestimable d’Israël à l’humanité a été caché, dissimulé, car aucune idéologie ou spiritualité n’est en mesure de rivaliser avec la Loi de Moïse, Thora de Justice et de vérité.

Arnold Lagémi

2 Réponses à “« Les Juifs sont plus éclairés que le reste des hommes. » Gottfried LEIBNIZ 1646-1716.”

  1. Gaudillat dit :

    Pourquoi ne pas se dire que les Juifs sont comme les autres hommes ?

    Ou comment le dire ?…

    Je ne me veux pas provoquant mais peut être volontairement naïf !

    L’égalité de traitement dans l’histoire et dans le monde est elle un mal pour le Peuple Juif , ou ne serait-ce pas aussi une protection ?

    Entendons nous bien, je suis pour un état d’Israël et je ne partage pas l’avis de celles et ceux qui en contestent l’existence.

    Le crime commis contre le peuple Juif durant la seconde guerre mondiale doit par tous les moyens être rappelé et condamné. Mais il devrait surtout être davantage étudié tant il questionne encore.

    Cela étant, une guerre de l’image sévit aujourd’hui comme hier et a d’ores et déjà des retombées négatives pour la paix d’Israël et des Juifs dans le monde. Pour certains le crime nazi est devenu, jusque dans notre pays, une histoire au lieu d’être l’Histoire. Ce qui est le plus choquant est l’absence de réponse à cela.

    D’une certaine manière, il semble aussi qu’Israël s’isole.

    Ma réflexion, d’un athée et d’un non juif, a ici seulement pour dessin de partager un doute: ne faut – il pas , lorsqu’on est juif, préférer l’image de son égalité avec les autres hommes à la spécificité ?

    Bien sûr, avancer quelque chose qui ressemble à une banalité, sans référence, « à poil », cela peut sembler faire désordre. L’on pourra surtout m’objecter avec le sourire que cette orientation n’est pas celle des textes ..

    Mais il est aussi possible de considérer que ce regard est celui de beaucoup de personnes, non juives, non ennemies, non impliquées, mais dont l’avis, l’amitié, le soutien, pourraient indéniablement aider le Peuple Juif, d’une part, Israël, d’autre part, à vivre davantage en Paix.

    Cela n’arrêterait pas les bombes. Mais n’est on pas plus fort moins seul , surtout sous les bombes ?

    Je ne sais pas s’il existe quelque part en hébreux un proverbe invitant les Juifs à considérer celui qui vient en ami, même s’il n’est pas juif et à l’écouter parfois..

    Mon passé familial m’incite souvent à penser autrement les rapports avec le peuple Juif que ce que je vois dans les médias ou ce que je lis. Je songe aux dangers qui peuvent résulter d’une présentation « extraordinaire » du Peuple juif en partie pour ces raisons, mais mon ressenti est vague, imprécis. Je concède qu’il s’agit donc d’une intuition..

    Mon père, qui est né en 1927, a vécu la fin de la dernière guerre jeune FFI dans le Jura, où près du tiers des instituteurs juifs et communistes ont été déportés. Ma grand mère, qui était également résistante, a pu sauver quelques vies et, lorsqu’elle ne pouvait plus rien, organisait les adieux des familles depuis son propre appartement, qui donnait sur la maison d’arrêt de Lons le Saunier…

    Ma mère d’origine allemande, dont son propre père, mon grand père, était officier dans la marine et mes grands oncles , au sein de corps beaucoup moins respectables, n’ a quasiment pas eu d’écho de ses parents et, bien entendu, de ses oncles. Pourtant, mes parents me rappelaient souvent la réalité de ce qui s’est passé, en France ou ailleurs, sans expliquer le pourquoi, qui reste à mon sens difficile à cerner. Autant vous dire que lorsque j’entends aujourd’hui des faits historiques contestés, je sais me rappeler du passé…

    C’est avec le temps et en observant certains comportements que je suis amené à penser que l’ « extraordinaire » fascine et que ce qui fascine dérange , fait peur, concentre l’attention et , au delà, parfois la haine. Je suis convaincu que c’est bien une forme de fascination pour le Peuple Juif qui est à l’origine d’une des plus grandes formes de dégénérescence humaine, que les allemands mais aussi d’autres ont porté.

    Dès lors, faut il alimenter la fascination au risque d’engendrer l’irrationnel ?

    Bien amicalement, d’un ancien élève qui vous a quitté un peu fâché en 1993, mais qui depuis bientôt 20 ans n’a pas pour autant gardé , ni sa langue ni ses yeux, ni son estime dans sa poche.

    Renaud Gaudillat

    • On ne peut pas dire que « les Juifs sont comme les autres hommes, » parce que, mis à part les données irréductibles de la condition humaine auxquelles il faut rajouter l’égalité des devoirs et droits, leur histoire particulière en a fait des hommes et des femmes différents.
      Dire, par ailleurs, que « l’égalité de traitement » est une protection, c’est oublier le « statut des Juifs » en 1940. Ce serait une protection si cette égalité avait été mise en valeur. Sauf, de nos jours, les périodes où cette égalité fut effective ne sont pas fréquents.
      Vous avez raison, sans réserve, quand vous affirmez que la période 1938 1945 n’est pas étudiée comme il conviendrait par un questionnement qui viserait à comprendre et donc à prévoir comment l’horreur s’est installée.
      Ce qui suit dans votre commentaire l’est au travers d’une vision agnostique. Et, dans cette perspective vous avez raison, le peuple Juif ne gagne rien à susciter l’admiration.
      Il se trouve, qu’en ce qui me concerne, la vision que j’ai de l’histoire de l’homme et de l’humanité irait plutôt dans le sens d’une transcendance à l’origine de TOUT ;
      Dans cette orientation, il y a un peuple porteur de valeurs, dont il ne peut se départir.
      J’ai pris plaisir à ce petit entretien.

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