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« Pleurer sur le temple détruit » s’inscrit dans la cohérence de la vérité et de l’histoire. Mais se lamenter avec Jérémie sur les ruines de Jérusalem ne semble pas en adéquation avec une histoire dont nous avons été témoins.

Nous ne cessons et, à juste titre, de réclamer aux Nations que soit reconnue à Jérusalem le statut de capitale de l’Etat d’Israël,  tout en pleurant sur le destin et l’état de la Cité de David réduite selon le rituel,  inchangé depuis des siècles, en un amas de ruines.

Ce conservatisme négateur de l’histoire, s’inscrit dans le cadre et la conception ultra orthodoxe   de l’histoire. De facto, il n’accorde aucune incidence notable à la victoire libératrice de 1967.

De plus, le maintien de ce rituel, composé pour l’essentiel par le prophète Jérémie sous le titre « Les lamentations »  considère le Temple comme seule référence. Or, si le culte des sacrifices est une donnée capitale et déterminante de la vie juive, il est d’abord et seulement la stratégie d’obtention du pardon. Il n’est pas tout Jérusalem qui, pour partie non négligeable de sa superficie a été reconstruite. Elle est le siège du gouvernement JUIF de la CAPITALE restaurée de l’Etat d’Israël ! Et nous continuerions de lire des textes qui par la persistance de leurs défenseurs sont devenus des…mensonges !

Pleurer aujourd’hui sur Jérusalem comme on se lamentait à son sujet durant des siècles, c’est nier la progression messianique du destin de cette ville sacrée.

C’est surtout une offense grave à la P.rovidence  qui a permis que retentisse le chofar, dans la cité de David réunifiée, grâce à l’assistance et au sacrifice du meilleur de ses fils.

Je me rappelle la joie débordante dans les rues  de….Paris quand on entendit le Rav Goren faire retentir la trompette sacrée. « Jérusalem est à nous, Jérusalem est  à nous. » N’est ce pas là, selon le Rav Kook (zal),  la première étape de le reconstruction du temple ?


Perdurer dans cette attitude qui nie la victoire de 67, c’est affirmer la nostalgie de l’exil et la permanence d’une destruction qui n’a de consistance que dans la conception non juive d’une messianité qui n’est pas la nôtre !

Dire avec Jérémie : « je pleure sur toi Jérusalem » c’est se maintenir dans une dimension exilique de l’histoire juive. C’est aussi « oublier » le sacrifice de ceux qui tombèrent pour ne plus dire et entendre l’exaltation du malheur  et célébrer la victoire de la désolation.  C’est surtout confirmer un antisionisme subtil.

Dommage que de jeunes Juifs intelligents et perspicaces soient tombés dans le piège de l’immobilisme, anesthésiant et neutralisant cette « intelligence » à laquelle  dans la paracha Vaethanane, Moché rabbénou,  nous demande de recourir avant d’adopter une attitude qui, sevrée de l’aide de l’esprit,  resterait  une mascarade éloignant de la Thora, les meilleurs d’entre nous !

Une Réponse à “Le rituel « inchangé » de Tisha Béav n’est-il pas une offense?”

  1. parole de jj dit :

    le monde s’incline devant ceux qui savent où ils vont
    le peuple juif a toujours su ou il va ,alors ce que pense le monde n’est que mode ( un jour avec ,un autre jour contre ) les juifs eux ont toujours suivi le même chemin , ( l’année prochaine a Jérusalem ) depuis des millénaires ,continuant notre petit chemin qui a était tracer depuis toujours ,laisser briller les sept couleurs de votre âme et vous serez un arc en ciel vivant .

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