Le prix Nobel de chimie 2012 a été décerné ce mercredi midi aux professeurs de médecine américains Robert Lefkowitz et Brian Kobilka pour leurs travaux sur «les récepteurs couplés aux protéines G» qui permettent aux cellules de «s’adapter à des situations nouvelles».
«Notre corps est un système très finement réglé d’interactions entre des milliards de cellules. Chaque cellule comprend de minuscules récepteurs qui lui permettent de sentir son environnement et ainsi de s’adapter à de nouvelles situations», explique l’Académie royale des sciences de Suède(extrait de l’article de Marc Menessier, Le Figaro.fr)
De pareilles réalités obligent les antisémites (plus que quiconque) à faire un point…Et nous, à comprendre le message de confiance qu’On tente de nous faire passer. Manifestement les prouesses auxquelles on assiste confirment un niveau exceptionnel de capacités et de connaissances chez les nouveaux nobélisés. Mais n’y voir que cela serait faire preuve de cécité.
Les antisémites sont, me semble-t-il, interpelés au premier chef, car, ces récompenses, ces reconnaissances universelles, leur indiquent que, loin d’être animés d’une intelligence hors du commun ou de dispositions génétiques chimériques, la culture d’Israël, sa civilisation portent des espoirs d’humanisme et de progrès incontestables et incontestés auxquels il convient de s’intéresser tant qu’il est temps.
Autant de « reconnaissances » pour un si petit peuple, de surcroît, le plus en bute aux animosités des Nations, n’est pas gratuit. Continuer de regarder le peuple Juif avec les yeux de Drumont ou de Maurras, c’est refuser d’admettre que l’antisémitisme outre ses racines chrétiennes se fonde d’abord sur la certitude que le peuple juif est porteur de rédemption universelle, et que cette mission aurait dû suggérer le contraire de ce qu’elle a suscité, si la moralité détenait quelque pouvoir : la volonté de rapprochement plutôt que la jalousie et la haine.
Comment ne pas penser au ridicule de Voltaire qui écrivait à propos des Juifs : « Cette peuplade isolée dans un coin de l’Orient tient si peu de place dans les annales du monde civilisé. »
et aujourd’hui le Nobel d’ économie!!