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Tout comme la « peur du Juif » s’est accompagnée d’un long cortège  de fatalités, dont la Shoah fut la  la plus tragique,  la crainte de l’Islamisme fondamentaliste  est en train de faire lever un ferment dont les retombées pourraient être bien plus  risquées que le danger qu’il prétend endiguer.  En effet, quelques indices paraissent indiquer l’ébauche d’une plus grande implication des diverses factions,  qui, de l’intégrisme catholique au nationalisme radical constituent la réalité de l’extrême droite française.


Avec une connotation précise ayant valeur de rappel   pour  sa vocation : l’affirmation du primat national accompagné d’une méfiance instinctive contre toute atteinte (ou tentative,) qui porterait préjudice à la Nation. Notons que la conception du nationalisme est ici fortement teintée d’une coloration qui, même chez les incroyants,  reste proche d’une certaine forme de mysticisme.


Lors  des prochaines confrontations électorales, la cohérence extrémiste  imposera de cesser de rester dans l’ombre et tentera, de prendre rang,  en avançant ses propres candidats sur l’échiquier.  La possibilité  de réussites, quand bien même partielles reste envisageable,  si l’apaisement des inquiétudes sécuritaires n’a pas ressurgi comme effet bienfaisant d’une politique gouvernementale ferme et déterminée.


Barrer la route à l’islamisme fondamentaliste par toutes les possibilités qu’offrent les ressources démocratiques, restera l’objectif essentiel qui, pour cela,  s’accommodera  d’alliances  singulières et saugrenues. La perspective d’ « union sacrée » qui pourrait réunir sous la même bannière,  des socialistes, des centristes, des nationalistes radicaux et des… Juifs est du domaine de l’envisageable. Voire de l’inévitable, si les forces et courants libéraux ne démontrent pas leur volonté d’union sans recourir aux extrêmes.


Il faut bien comprendre le caractère tout à fait original de la situation qui se dessine. Probablement, pour la première fois en France, des citoyens Français, de religion et de culture différentes,  seront éligibles à toutes les fonctions publiques ! Certes, on  affirmera la similitude avec les Juifs. A la différence qu’aucun de ceux-ci ne considère que la République puisse ne pas avoir préséance et priorité pour tout ce qui a un lien avec la vie publique ou l’activité citoyenne.


Cette situation surréaliste aujourd’hui impose de « prévoir ou subir » car la réalité rattrapera les mauvais rêves et leur donnera la consistance de faits tangibles. Et l’implication de courants nationalistes extrémistes pourrait exposer à des  incidents qui, semblables à ceux de 1934 avec les Ligues, étaient une menace à l’ordre public.

Quelle que soit l’orientation politique de l’avenir, l’objectif prioritaire reste le redressement de l’autorité de l’Etat. La « rue » doit, sans délai, redevenir pacifiée. Sinon, elle pourrait être le théâtre d’affrontements entre extrémistes de tous bords.


Pour le reste, D.ieu est grand !

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