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Les « grands moments »  suscitent parfois les grands hommes. Les derniers « grands » du monde arabo-musulman furent,  Nasser qui opta pour la suppression d’Israël  et fut payé en retour, par la désillusion et la déconvenue. Et, avant lui, un géant, un musulman,  non arabe, promoteur déterminé de la modernité, Mustapha Kemal Ata Turk, qui sortit la Turquie de l’influence de la « Grande Porte » et en fit le leader progressiste que nous connaissons. Aujourd’hui, on peut, sans craindre le ridicule, soutenir que le monde arabe vit un « grand moment » parce que son destin place, pour une rare fois,  son avenir à la « croisée des chemins. »


Ou le monde arabe persévère dans l’effondrement en confirmant sa volonté de n’apporter crédit qu’aux tendances les plus mortifères de sa civilisation et c’est l’écroulement arabe généralisé,  ou, il explose dans le refus  de l’horreur en opposant et amorçant à cette glissade, une prise de conscience salutaire à laquelle seul un homme d’exception  pourrait  donner corps.


Le Président Obama, par ses origines musulmanes, pourrait, pour aussi incongrue que soit cette potentialité être l’homme de la situation.


Ecouté dans le monde arabe malgré son attachement confirmé à Israël, il pourrait initier dans les mentalités arabes, l’inéluctabilité de la réalité israélienne et aider le peuple de Mahomet à renoncer aux pulsions suicidaires en acceptant enfin de vivre dans son temps.


Président, en outre, de la plus grande nation du monde, il a pu démontrer qu’il reste l’animateur de la coexistence Orient/Occident, coexistence pacifique dans la société américaine, où les tendances les plus extrémistes, juives, chrétiennes et musulmanes  font la preuve qu’elles peuvent vivre sans les affrontements qui ensanglantent d’autres parties du monde.


Aujourd’hui,  ces efforts ont peu de combustible pour poursuivre leur marche en avant, ce que traduit  la nostalgie de la période obscurantiste, et le désir confirmé pour un retour  vers les ténèbres. D’où l’extrême subtilité de la politique américaine !


La dernière opération militaire israélienne a placé le radicalisme islamique aux avant-postes  de la représentation arabe. Le niveau d’absurdité et de cruauté  atteint ne peut manquer de susciter quelques interrogations  aux contours sulfureux et subversifs, que je vais essayer de synthétiser.


Quel intérêt le monde arabe perçoit-il de la négation permanente de la réalité israélienne ? Cette négation converge-t-elle avec le progrès dans les domaines de la pensée humaniste ou scientifique ? Enfin, pourquoi, les détenteurs du pouvoir  politique arabe acceptent-ils  qu’un des courants les plus déformateurs et réducteurs de leur civilisation tiennent « le haut du pavé arabe » et parlent en leur nom ?


Hamas et Hezbollah créés de toutes pièces pour des raisons tactiques ne sauraient se maintenir sans compromettre définitivement l’image arabe dans le monde. Laquelle image, de Khadafi à Ahmaninedjab, en passant par  Damas,  traîne l’homme et ses droits dans un univers glauque d’une telle opacité,  qu’il est légitime de prévoir que les séquelles de liberté qui y traînent encore, sont  en train d’y façonner le Chef qui donnant un coup de poing sur la table en bousculera certains pour le bienfait de tous.


La difficulté majeure semble être le principe arabe qui semble ne s’accommoder d’aucun changement.  C’est l’incompatibilité de la Nation Arabe avec l’acceptation d’Israël. Mais qui a établi des frontières définissant les limites de cette Nation Arabe ? Où commence-t-elle ? Où s’achève-t-elle ?


Le progrès arabe ira de pair avec ce réalisme qui finira par s’imposer. Mais, considérer, accepter, que ceux qui initièrent le monde aux réalités astronomiques, mathématiques et médicales aient choisi les « maîtres de la violence et de la stupidité » pour seuls ambassadeurs, au XXIème siècle,  traduit au-delà du choix singulier, un complexe d’infériorité qu’il serait temps de corriger. Le monde arabe a atteint une telle exacerbation, une telle déconnection avec ce qui fut sa gloire, qu’après les excès liés au manque de pragmatisme, nombreux sont les indices annonciateurs d’un bouleversement radical.


Le locataire de la Maison Blanche donnera-t-il le départ de cette croisade aux nombreux périls,  nuancée toutefois,  d’inimaginables espérances ?

Une Réponse à “Le dessein secret d’Obama: rendre possible la paix israélo arabe!”

  1. Elyane dit :

    Dessines-moi un mouton…..
    disait le petit Prince!
    le locataire de la maison blanche…je n’y crois pas…je n’y ai jamais cru, et donc…je ne suis pas déçue!
    LE HAIM ARNOLD

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