Les décisions onusiennes relatives à l’Etat de Palestine et les relations individuelles des Etats Européens avec Israël, entretiennent une confusion et une illusion telles, qu’à court ou moyen terme, cet artifice de vanité et de perversion aux attributs de mensonge et d’hypocrisie, portera préjudice, par l’égarement et la fausseté qu’il entretient, laissant croire « qu’Israël n’est pas seul ! »
Dans presque tous les quotidiens ou hebdomadaires européens abordant la question d’Israël on ne pourra éviter la condamnation ou, au mieux, la réprobation d’Israël.
Depuis 1967 est engagé un processus de lâchage d’Israël qui, aujourd’hui atteint des sommets, par les similitudes des arguments officiels avec les points de vue des ennemis déclarés d’Israël ! L’attaque frontale concernant la volonté d’éliminer le « caractère juif » de l’Etat, relève d’une extrême gravité, car les réponses (ou répliques) juives et israéliennes n’ont pas pris la mesure qu’il y avait là matière à estimer que l’Etat d’Israël était, ce qu’a D.ieu ne plaise, condamné à mort !
Cette injonction, quasi planétaire, exigeant le renoncement de l’identité juive de l’Etat d’Israël. » atteint l’Etat Hébreu dans un de ses principes existentiels fondamentaux. La teneur du message est d’une telle gravité, que, sans le recours à la comparaison, l’énoncé seul ne dévoilera pas l’intention meurtrière qu’il recèle. Imaginons pareille demande adressée à l’Angleterre ou à la France. Vous imaginez la Grande Bretagne renoncer à une monarchie plus que millénaire et rétrograder la souveraine au rang de citoyenne ? Pouvez-vous concevoir que la République Française affirme ne plus se fonder sur les principes proclamés par la Révolution de 1789 ?
Ce serait là un suicide identitaire tant pour la France que pour l’Angleterre !
Demander le renoncement au caractère Juif, c’est, sur le plan politique, nier le lien historique des Juifs avec la terre d’Israël, c’est transformer tous les israéliens en colons afin d’avoir les coudées plus franches pour leur « conseiller » un nouvel exil ! Sur le plan religieux, c’est conduire tous les Juifs vers une conversion inversée au Christianisme. Mais la question mère de toutes les autres questions est celle qui laisse des traces de souffre : « demander le renoncement au caractère Juif, est une façon détournée de « refuser » celles et ceux qui sans ce « caractère » ne sont rien, c’est aussi suggérer un Massada de l’esprit avant que ne s’impose celui des corps ! Qui pourrait citer le pays qui n’a pas exprimé cette volonté meurtrière ?
Dans ces conditions, on peut se demander où est l’intérêt du maintien d’alliances qui font croire à une amitié, une sympathie que démentent en permanence l’Assemblée des Nations ou les prises de position individuelles des pays qui la composent.
Par contre, la dénonciation de ces alliances et l’isolement israélien qui s’en suivrait, pourrait conduire le reste du monde à prendre peur de l’éventuelle réaction israélienne face, par exemple, au lancer de missiles sur Israël en provenance de Gaza. Et si certains redoutent une croisade mondiale contre Israël, la possession de l’arme thermo nucléaire et autres moyens destructeurs, par des mains juives, ramèneraient, très vite, le monde à bien plus composer avec « l’entité sioniste » qu’à le condamner et l’humilier sans cesse.
Alors que la présence d’Israël au sein des instances internationales permet le contrôle, la surveillance et la dissuasion de toute initiative militaire Israélienne d’envergure, l’absence de l’Etat Juif à ces mêmes instances signifierait le dédouanement et la dispense de rendre compte. Israël serait enfin libre !
Et depuis Constantin, la « liberté » d’Israël reste bien le seul danger !
