Robert LEY – Chef du Front Allemand du Travail – Haut dignitaire du parti nazi. Extrait de son Testament – Résistance, 27 Octobre 1945.
« Par l’antisémitisme, nous avons violé un des commandements du C.réateur. L’antisémitisme a déformé notre jugement et nous avons fait de graves erreurs. « Tolérer le Juif n’est pas assez, nous devons extirper la méfiance.
Nous devons accueillir les Juifs avec des cœurs ouverts sur des bases nettes. Nous avons à purifier nos relations mutuelles. Une réconciliation complète doit être trouvée et réalisée, ainsi qu’un nouveau « modus vivendi.
Cette clarification doctrinale doit avoir la priorité sur toute reconstruction économique ou culturelle. Nous devons avoir le courage de l’accomplir. »
Le « Testament » de ce haut fonctionnaire du parti nazi, responsable de l’organisation et de la planification du monde du travail, présente, pour le passage cité, ci-dessus, un double intérêt. Le premier est un jugement sans appel sur les conséquences psychologiques et comportementales de l’antisémitisme. « Il déforme notre jugement. » Et cet homme sait de quoi il parle !
Cette haine du Juif, irrationnelle, aux lointaines origines religieuses, expression d’une pulsion mortifère, semble indiquer que l’antisémite est d’abord un malade. C’est quelqu’un qui laisse les forces obscures qui résident en chaque homme, prendre le pas sur la raison et l’objectivité. D’où le jugement « L’antisémitisme a déformé notre jugement. »
Robert Ley développe ensuite une thèse riche de vérités et d’évidences en fixant comme objectif essentiel, une « réconciliation complète » et un nouveau mode de comportement Mais soutient-il, « cette clarification doctrinale doit avoir la priorité sur toute reconstruction économique ou culturelle.
Pour cet éminent fonctionnaire du Reich, dont on peut regretter le bien tardif réveil, la « clarification doctrinale » c’est-à-dire, la reconnaissance par l’Allemagne et ses alliés, des crimes commis est un objectif prioritaire sur la reconstruction économique d’une Allemagne, pourtant en ruines en 1945. Elle seule pourra préserver du retour des forces du mal !
Cette mise en cause, tentée dans quelques milieux, n’a pas été à l’ordre du jour des impératifs culturels, tant en Allemagne, qu’en France. Il importe, cependant, de comprendre par « un retour sur soi » que la civilisation Occidentale, ne s’est pas complètement détachée de cet antisémitisme né au Golgotha que, par un esprit malicieux et malveillants d’aucuns ont transformé en dénonciation du Renouveau National Juif.
Pas étonnant que le diable réapparaisse, troquant au passage, ses cornes et sa fourche, pour un « politiquement plus correct » auquel s’accommodera sa nouvelle diablerie : l’antisionisme.