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Vouloir la paix, et qui plus est l’obtenir, ou en être proche,  accorde à son promoteur les lauriers de la gloire et la consécration des générations. Encore faut-il être sûr que le champion de la paix n’eût pas  préféré un conflit armé à l’imposition d’une paix,  qu’une insuffisance de moyens à contrarier  obligerait à adopter. Nous assisterions ainsi  à la conversion   habile, à un pacifisme  douteux, jugé préférable à la blessure d’amour propre que serait l’aveu de la reddition.


Dans les pays où l’humanisme est désigné comme valeur de référence, quand l’obligation de recourir aux armes est établie et le conflit  défini par la règle de l’incontournable,  l’évidence de la belligérance ne saurait être différée sous peine d’indignité. Si Israël n’avait pas brandi le bouclier de l’offensive, en 1967,  Eilat serait probablement une ville égyptienne, Jérusalem, Jordanienne, la Syrie bombarderait Israël des hauteurs du Golan etc…


Ne pas avoir eu recours aux armes dès1933  quand Hitler violait les accords de Versailles en s’armant de façon outrancière, laissa pour un temps  à Chamberlain et Daladier, le bénéfice d’une paix  chancelante  qui ne voulait avouer la peur d’un conflit. Selon les confidences du Fuhrer, une campagne préventive des Alliés eût  réduit à néant  les projets de conquête nazie. En 1938, son armée reconstituée sous l’œil indifférent des Alliés,  Hitler ouvrit les hostilités et l’on connaît la suite.


Il y a un autre danger tout aussi dévastateur, que celui de devoir ouvrir le front,  quand on a du faire son deuil de tout autre moyen stratégique,   c’est celui d’affirmer  la nécessité d’un conflit,  décliné à toutes les formes du possible, et d’en rester là, sans promesse de concrétisation. On perdra son crédit auprès de l’adversaire qui confirmera son insensibilité aux menaces et, la population du pays prometteur de l’attaque, restera  de plus en plus réservée, avant de ne plus hésiter à devenir indifférente face à un danger qui, à force d’être potentiel en devient improbable.


Fragilisé par l’absence d’unité intérieure, le pays concerné deviendra une cible de choix. Que la déliquescence de l’intérieur soit imputable à l’adversaire, à un pourrissement interne, ou à toute autre cause, c’est toujours, ce moment vulnérable que l’ennemi choisira. En 1948, c’est en attaquant au lendemain de sa naissance, (ce n’est pas une image!)  que les Arabes démontrèrent qu’ils n’accepteraient  jamais un Etat Juif.  C’est en attaquant le jour de Kippour 1993, qu’ils nous forcèrent à reconnaître qu’ils avaient lu et digéré « Le Prince!!! »


En ces jours anniversaires où la liberté prend chez les Juifs la place qu’ailleurs on accorde aux dieux, puissions-nous comprendre que l’Unité du peuple est un préalable dont la réalisation n’importe qu’à l’homme.                                                                                            

Et, pour y parvenir,

Regardez votre voisin, celui qui est votre adversaire,  et faîtes un pas ! Vous, oui, avancez vers lui et montrez que vous n’attendez rien ! Surprenez le et dîtes lui, « Je te souhaite le meilleur !» Vous verrez le changement dans les  jours qui suivront. Encore vous faut-il le courage du premier pas ! Mais, n’était ce pas Hillel qui disait : « Là, où il n’y a pas d’homme, efforce toi d’en être un ? »


Pour vous aussi, amis lecteurs, fils et filles d’Israël ou d’ailleurs, que Pessah vous apporte  » l’indispensable p.rovidentiel, »  qu’aucune substitution ne remplacera jamais et vous accorde le privilège de joindre votre contribution,  sans laquelle tout projet pour l’humanité  resterait  « vue de l’Esprit ! »

A  mes amis, à mes très Chers anciens élèves, que les Pâques juives  vous aident à entretenir l’amour de la liberté, grâce auquel vous empêcherez la vigilance de devenir indifférence,  et  mériterez d’être encore et pour toujours, l’indomptable Résistance des Fils et filles de France !

HAG SAMEAH – PESSAH CACHER

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