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Au-delà des similitudes qui relèvent de l’anecdote, comme la quasi simultanéité de l’indépendance indienne et israélienne,   on est impressionné par une convergence patrimoniale judéo-indienne, de type culturel, sans précédent, me semble-t-il, dans l’histoire de l’humanité.


En effet, ces deux peuples, qui furent, pour l’un, Jésus de Nazareth, source de son  environnement  terrestre et religieux,  et, pour l’autre, demeura le berceau du Prince Gautama, dit Bouddha, firent, au monde l’offrande d’une spiritualité, tout en maintenant, pour eux-mêmes, le Judaïsme, voire l’orthodoxie juive,   et l’hindouisme pour les autres, sans modifier quoique ce soit de leurs traditions, sauf à les abandonner.

Cette convergence inscrit dans la vocation de ces peuples, une prédisposition exceptionnelle à offrir plutôt qu’à recevoir,  en les assimilant à des fondateurs,  dont l’impact ne saurait se réduire à la convergence évoquée. En d’autres termes, ces deux peuples eurent la grandeur de penser que la vérité, étant, par définition, multiple, la transformation d’une « richesse » indigène en innovation, parfois équivalente  d’une rupture,  n’était pas plus, « accomplissante » pour  la Loi de Moïse qu’elle le serait  l’être pour l’hindouisme.



Cette vocation bilatérale prend également en considération une profonde méfiance des deux parties face à un islamisme conquérant dont la démographie reste un facteur inquiétant. Le Pakistan, fer de lance d’un Islam intransigeant doit être pris en considération, d’autant plus que des liens d’assistance ont été noués avec le fil conducteur de ce séisme universel, très probable désormais : La République Populaire de Chine…


Quoique la Chine sache  faire « la part des choses, » puisque l’affirmation de ses liens avec la Islamabad islamique ne l’empêche pas de « faire donner l’armée » contre les opposants Musulmans, comme, il y a quelques jours, dans le Xinjiang…


Moins spectaculaire, moins ostentatoire que l’alliance Chine/Israël, la discrétion des liens établis entre l’Inde et Israël relève d’une politique étrangère qui, pour être nécessairement subtile, n’en reste pas mois efficace.


Le nouvel ordre mondial se met en place, pendant que certains, en Europe notamment, nostalgiques de l’époque des cavernes, hurlent avec « les peuples de l’ombre » au boycott, antédiluvien, contre…Israël !

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