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Les Juifs disent souvent que D… n’envoie de souffrances qu’à ceux capables de les recevoir !


Consolation ? Compensation ? Connotation individualiste cependant,  qui semble ne concerner que  l’individu exclusivement,  en dehors des funestes périodes où l’ange de la mort frappe sans distinction, l’innocent et le coupable ; celui capable d’accueillir son épreuve par un repli stratégique d’où il apparaîtra que sa responsabilité n’est pas étrangère à « ce » qui lui arrive, ou celui-là,  hurlant sa révolte avec tant d’insolence que, personne sur la terre ou au C.iel ne pourra supposer que l’homme subit sans réagir !


Justifier les décrets divins, au motif, que l’homme ne peut les comprendre, relève de l’idolâtrie, parce que, l’injustice  divinisée,  relèverait d’une force à l’immoralité indéterminée.


Parmi les nombreuses questions qu’il pose, le livre de Job interroge, avec des accents qu’approuverait l’existentialisme athée, l’implication de la justice dans la souffrance. Il semblerait que tout ait un sens, même les tourments imposés aux enfants pour illustration essentielle. Quand bien même approuvée par certains courants mystiques, cette vision consacre l’absurdité et justifie révolte et colère.


La rédaction d’un Acte d’Assignation mettant en demeure le M.aître du monde d’avoir à s’expliquer sur le sens des « tortures » infligées aux innocents,  paraît plus conforme à la place de l’homme que lui accorde l’approche juive. (On a retrouvé plusieurs exemples de ces Assignations composées au Moyen âge.)


La conception juive du sens et de la portée de la souffrance reste très essentiellement individualiste. Une réponse, plutôt une ébauche,  doit être recherchée dans la « fréquentation » du « positivisme hébraïque » qu’illustre l’exclamation de Rabbi Akiba, à la souffrance : « Gam zou létova », que je prendrai la liberté de traduire, « Avant d’accuser le C.iel, suis-je bien sûr, de n’avoir pas suscité, suggéré un comportement pathogène, dont je serais seul responsable ? »


La recherche ainsi menée,   présenterait  la maladie comme une épreuve. Dans cette condition, bien loin, de générer la soumission, l’homme frappé dévierait son objet d’analyse. Il abandonnerait le C.iel pour n’avoir de considération que pour lui-même.  Le M.aître du monde serait « éloigné » du débat et le « malade » devient seul concerné.


La recherche ainsi menée,   présenterait  la maladie comme une épreuve. Dans cette condition, bien loin, de générer la soumission, l’homme frappé dévierait son objet d’analyse. Il abandonnerait le C.iel pour n’avoir de considération que pour lui-même.  Le M.aître du monde serait « éloigné » du débat et le « malade » devient seul concerné.


Ce vidouï, (confession) peut être conduit seul ou sous la tutelle d’un guide. Celui-ci,  doit être connu et apprécié de l’intéressé. A ce sujet, j’ai appris du Rav Chouchena (zal) que la condition requise pour raconter un rêve à un Maître,  afin d’en recevoir l’explication, est d’être sûr que ce Maître ait de… l’affection pour le « rêveur. » Comme si un rêve, aveu d’intimité, exigeait l’affection de l’analyste, pour être signifié aux yeux de l’intéressé…


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